𝐏𝐋𝐄𝐀𝐒𝐄,𝐋𝐄𝐓 𝐌𝐄 𝐊𝐈𝐒𝐒 𝐘𝐎𝐔 𝘩𝘢𝘪𝘬𝘺𝘶𝘶 𝘮𝘶𝘭𝘵𝘪𝘴𝘩𝘪𝘱𝘴

FOUR - OIKAWA

                                    . . . bonjour, c'est l'auteur. juste pour prévenir, ce chapitre contient des passages à vocabulaire trash, je suis là pour faire passer mon message dans ce chapitre, et il reste le même que dans " BLUE AND PINK - oikawa tooru ", je suis contre l'homophobie, je lute contre cette connerie, et j'espère de tout cœur que mes mots passeront bien. sur ce, j'espère que mon message en fera réfléchir certains, que vos esprits en sortiront plus indulgents face à certains sujets. je ne vous demande pas d'être d'accord avec moi, juste d'être tolérants pour que chacun puisse se considérer comme une perle dans ce monde. je vous  souhaite une bonne lecture, parce que vous lisez PLEASE, LET ME KISS YOU oikawa vibe - . . .

                                                                     Ma tête postée à la fenêtre, regardant le champ de tournesol qui passait à toute vitesse devant mon nez. Ça sentait presque le printemps, même si c'était pas encore la saison. J'avais un peu chaud, même avec la fenêtre ouverte, alors je soufflais silencieusement dans le taxi qui roulait depuis pas moins d'une heure. Je pris mon téléphone –le dernier I phone, rouge et bien brillant ...-, et je cherchais des yeux le nom de la personne avec qui je voulais parler.

[MOI]

J'arrive bientôt, dans 30 minutes chuis au lycée Iwa

[IWAIZUMI] 岩泉

Te dépêches pas trop Shittykawa, j'ai la flemme de voir les filles te courir après, sache même que ça m'avait pas manqué

[MOI]

Bah, c'est sympa ça. Même si je sais qu'au fond de toi, tu meurs d'envie de me voir et toi aussi me courir après :)

[IWAIZUMI] 岩泉

Tu dis n'importe quoi

Crois pas trop à tes rêves hein

[MOI]

Mes rêves se sont souvent réalisés, laisse-moi y croire ahah

[IWAIZUMI] 岩泉

Fais c'que tu veux

Je souris derrière mon écran, et je replaçais mon portable dans ma poche. Le chauffeur ne fit pas très attention à ce que je faisais, mais il pouvait quand même capter mes réactions. Il y avait un gros blanc depuis le début du trajet, et, je ne sais pas pourquoi il s'était dit qu'à la fin de ce dernier il fallait le briser.

« Tu parles à ta copine ? »

Je sursautais, je ne m'attendais pas à ce qu'il me parle. Je fronçais un peu les sourcils, me grattais la tête, et rigolais légèrement.

« Hum, non »

Il se tourna deux secondes –où je cru mourir car il ne regardait plus la route- pour voir ma tronche, et se remit ensuite à regarder la route.

« Alors c'est une fille qui te plaît ? »

Cette fois, je ne fis pas d'excès de réaction. J'avalais ma salive silencieusement.

« Non, même pas, avouais-je.

- Cette fille ne te plaît pas ? c'est ça que tu veux dire ? pourtant vu ton sourire ...

- Non, c'est pas qu'elle me plaît pas, c'est qu'c'est pas une fille »

Il s'arrêta net, et un silence s'installa pour juste –c'était déjà trop- cinq secondes.

« Ah, c'est ton ami »

Je baissais la tête. Pourquoi ? après tout je n'avais pas à avoir honte de démentir. Pourtant je ne me voyais pas dire au mec qu'il avait tort.