𝕷𝖔𝖛𝖊 𝕾𝖙𝖔𝖗𝖞 // 𝗞𝗮𝗸𝘂𝗰𝗵𝗼 𝘅 𝗥𝗲𝗮𝗱𝗲𝗿

1-𝔏'𝔬𝔭𝔢𝔯𝔞

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La pluie tombait et les cheveux de Kakucho Hitto commençaient à se raidir. Bloqué sous la pluie avec son confrère Sanzu Haruchiyo, les deux jeunes hommes attendaient devant l'opéra le plus fréquenté du Japon, le téléphone en main et leur gants cachés sous leurs manteaux.

Sanzu frappait du pied, soufflant d'exaspération pendant que ses doux cheveux prenaient eux-aussi la pluie. Il s'ennuyait, et, dans le calme intense de Kakucho, commençait à en avoir par dessus la tête.

Mais que faisaient-ils là ?

Plus tôt dans l'après-midi, Mikey depuis la base du Bonten, avait reçu un coup de fil de la part du plus grand protecteur de l'organisation criminelle : Mr.Saito.

Cet homme puissant et dominateur demandait souvent de l'aide au Bonten, et, comme présent en retour, leur donnait une masse inimaginable d'argent, ainsi que la protection des médias. Ils étaient donc couverts et logés grâce à cet homme âgé de la soixantaine.

Le coup de téléphone était une simple demande, qui était donc de se rendre devant l'opéra japonnais dans la soirée et d'assister au spectacle. Bien entendu, la demande de s'arrêtait pas là, puisqu'il demandait finalement d'assurer la sécurité du spectacle. Rien de plus, rien de bien difficile.

Kakucho était au téléphone et attendait patiemment que Mikey lui réponde pour avoir confirmation de l'adresse du théâtre. Exécuteurs à temps pleins, ils n'avaient certainement pas le temps de se rendre voir un spectacle dans un opéra, surtout recherchés comme ils l'étaient par la police.

Installés devant le panneau de l'opéra, dont le nom était écrit en lettres géantes et dorées, Kakucho tapait à son tour du pied et scrutait difficilement les alentours grâce à son seul oeil disponible.

Sanzu : "C'est quand qu'il décroche putain ? Lâcha finalement le rosé trempé jusqu'aux os.

Kakucho lâcha un coup d'œil vif au drogué et se mit à parler, signe qu'il avait enfin décroché à l'appel.

Kakucho : -C'est bien ici qu'on doit se rendre chef ? Sa voix calme et roque résonnait dans la rue vide de bruit.

Mikey, de là où il était, vérifiait la localisation du téléphone ainsi que l'adresse notée et donnée plus tôt par le chef d'entreprise.

Mikey : -C'est bon. Faites le travail correctement. Disait-il d'un ton sec.

Kakucho : -Bien.

L'appel prit fin et le brun rangea délicatement le précieux téléphone dans sa poche de veston noir. Il tourna finalement la tête et vit Sanzu en train de s'embrouiller avec une troupe de jeunes femmes.

Le rosé, de sa taille imposante, s'était mis au milieu du jeune groupe qui allait rejoindre l'opéra, et avait attrapé le poignet fin d'une jeune demoiselle.

Sanzu : -Excuse-toi.

La fille ne lâchait seulement pas prise et, même trempée de la tête aux pieds, elle donnait signe qu'elle n'allait pas lâcher l'affaire.

Kakucho : -Que s'est-il passé ? Demanda-t-il doucement à Sanzu.

Sanzu : -Cette cruche m'est rentrée dedans. Il mit un certain temps avant de continuer et fusilla la femme du regard. Excuse-toi espèce de conne. Lui cracha-t-il presque au visage.