𝕷𝖔𝖛𝖊 𝕾𝖙𝖔𝖗𝖞 // 𝗞𝗮𝗸𝘂𝗰𝗵𝗼 𝘅 𝗥𝗲𝗮𝗱𝗲𝗿

2-ℜ𝔢𝔫𝔠𝔬𝔫𝔱𝔯𝔢

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Depuis que l'ambulance avait amené la demoiselle à l'hôpital, Kakucho n'eut plus de nouvelles. Cependant, le lendemain matin de l'accident, dans leur base, Mikey reçut un appel de Mr Saito.

Ils échangèrent un long instant, et, finalement, l'homme aux cheveux blanc interpella Kakucho qui gisait épuisé sur le fauteuil principal, après avoir malheureusement passé une nuit blanche comme à son habitude.

Mikey : "Dans mon bureau Kakucho. Lâcha-t-il d'un ton sec et froid.

Le numéro trois du Bonten se leva difficilement et frotta ses vêtements qui dataient de la veille puisqu'il ne s'était pas changé entre-temps.

Le brun fit attention à bien refermer la porte derrière lui qui laissa échapper un son sourd et douloureux, et pris place sur une chaise en bois poussièreuse qui trainait depuis Mathusalem.

Kakucho : -Qu'y a t-il chef ? Demanda le brun à la cicatrice.

Mikey : -C'est Mr Saito, il m'a appelé.

Le grand senti son sang faire un tour de manège, et fut pris d'une vilaine nausée. Lui avait-il parlé de la défaite cuisante de leur mission ? Allait-il lui passer un savon ? La jeune femme avait-elle succombé ?

Le grand se sentait mal et se mit à trembler timidement, ce qui se faisait ressentir puisque sa chaise bougeait de même.

L'atmosphère était lourde, et malgré leurs expressions de visage inertes, on pouvait voir qu'il y avait un problème. Mikey se craquait alors les doigts ainsi que le cou, et, une main derrière la nuque, il désignait de son doigt osseux le visage tremblant de l'homme qui se trouvait devant lui.

Mikey : -Il a besoin de toi. Sa fille ayant été grièvement blessée par l'attaque d'hier, il ne peut plus la laisser seule. Il te veut comme garde du corps.

Il souffla. Longtemps, le temps que son corps reprenne une respiration calme et normale. Il remit finalement une mèche de cheveux devant ses yeux, et, se leva.

Kakucho : -Très bien chef. Disait-il sans songer aux enjeux de ce qu'il venait de dire.

Mikey : -Il veut te voir chez lui dans trente minutes. Tu feras un détour dans l'hôpital où se trouve sa fille pour prendre de ses nouvelles.

Kakucho : -Bien.

Il s'en alla enfin, et, après avoir claqué la porte derrière lui, fut bombardé de questions de la part de Sanzu qui s'était caché derrière le mur.

Sanzu : -On est mort ? Demanda-t-il à moitié mort de trouille.

Kakucho : -Nan. Mais je vais devoir jouer les gardes du corps à cause de notre gaffe.

Le brun n'était pas emballé à l'idée de s'occuper d'une riche. Ils étaient le strict opposé, et n'allaient sûrement pas s'entendre. L'une avait tout, l'autre devait l'obtenir par la seule force de ses bras, et c'était ainsi que le monde fonctionnait.

Le grand s'habilla convenablement, et mis sur ses épaules sa longue veste noire qui allait jusqu'à ses chevilles. Sanzu était derrière, et nettoyait son gun, avant de venir s'allumer une clope.