Madyson Stevens

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L'après-midi restante, je décide de ne pas réitérer l'expérience à l'université.

Peut-être que le cours du professeur Black est le seul intéressant pour ma mission mais pour ce qui est du reste, je doute fort que les maths m'aide à découvrir ce que cette ville cache.

Ce qui est intéressant à RedMoon Valley, c'est qu'elle n'est pas une grande métropole mais elle semble s'accroitre d'années en années.

Les nouveaux arrivants ne cessent d'affluer, réclamant terrains, construction de maisons, de nouveaux magasins...

Cependant, avec eux, ils rapportent tout ce qui appartient à ce siècle et ainsi, l'ancien centre n'est que très peu fréquenté.

Tous les jeunes préférant passer du temps dans le nouveau centre commercial, dans les nouvelles boutiques, dans les fast-food...

Si j'aime apprendre avec mon temps, j'aime toujours les classiques.

C'est donc avec entrain et naturel que je me promène dans le vieux centre-ville.

Les devantures sont toutes arboré du même bois.

Leurs vitrines sont intrigantes, légèrement ternes.

Comme si le temps avait aussi agit sur le verre.

Les restaurants n'ont que des petites terrasse, privilégiant l'intérieur contrairement à leurs nouveaux concurrents dont les terrasses semblent déborder chez les voisins.

Lentement, j'arpente les ruelles pavée, mon casque sur les oreilles et la musique à fond.

L'ambiance que j'apporte à ma promenade est sombre et j'apprécie de plus en plus d'avoir séché les cours.

Evidemment, je ne suis seule dans ses ruelles mais les autres passants ont l'air habitués et ils me dévisagent tous.

Ils doivent se demander ce qu'une jeune comme moi doit faire ici.

Est-ce que nous avons tous des tronches à préférer les néons et la grandeur des bâtiments ?

Mon regard se pose sur de nombreux magasins fermés mais surtout vides.

Force est de constaté qu'ils n'ont pas maintenu leur affaire mais pourquoi ?

A cause des nouveaux ?

Parce qu'ils ne pouvaient plus ?

Les clients manquaient ?

En arrivant à la fin d'une ruelle bordée par la forêt qui entoure la ville, je me rend compte qu'un nouveau magasin vient d'ouvrir.

Surprenant !

Je fais face à la vitrine d'une animalerie.

Devant moi, des chatons dans un parc avec tout ce qu'il faut pour prendre soin d'eux.

De l'autre côté de la porte d'entrée, c'est la même chose mais cette fois avec des chiots.

Qu'ils sont mignons.

Est-ce que je devrais en prendre un ?

Ça me ferait du bien un peu de compagnie.

On dit que les animaux sont fidèles contrairement aux hommes.

J'observe les chiots puis me dit qu'ils vont avoir besoin d'attention, de la présence et je ne suis pas prête à leur offrir tout ce dont ils mérite.

Face aux chats, je me dis que cet animal, très indépendant, n'est pas une mauvaise idée.

En plus, ils sont tout doux et très joueurs.

Soleil couchantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant