Madyson Stevens

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Black me fixe, incrédule.

Son visage reprend forme humaine et la poussière reste en suspension entre nous, prouvant la présence de mon paternel dans la pièce.

Mr Black : Ton... Ton père est là... ?

Moi : Oui.

Il observe le nuage de poussière qui tourbillonne entre nous.

Mr Black : Le vent...

Moi : Lui.

Mr Black : Il est tout le temps là ?

Moi : Tout le temps.

Semblant accuser le coup, son attitude jette un froid entre nous.

La pièce se rafraichit ou alors c'est moi qui ai froid...

Mal à l'aise, je me mords la lèvre.

Mr Black : Est-ce qu'il voit tout ?

Moi : Il est là donc oui...

D'un mouvement de tête, il acquiesce.

Je comprends aisément qu'il n'accepte pas.

Est-ce que j'ai vraiment le choix ? Non...

Moi : Je vais rentrer chez moi...

Comme il ne me réponds pas, je prends son silence comme un « d'accord ».

J'ouvre la porte du bureau puis dévale les escaliers.

Le nuage de poussière me suit puis il m'ouvre la porte en s'échappant dans la forêt.

Certaines sorcières me regardent sortir mais elles restent loin de moi.

Dehors, le vent me porte vers le chalet.

Rageusement, je lui hurle de partir, ce qu'il finit par faire.

Si la nature a toujours réussi à me calmer, ce n'est pas le cas cette fois.

Soudain, j'entend des pas.

Plusieurs personnes courent.

J'entends des voix...

: CHERCHEZ ENCORE ! IL OU ELLE NE DOIT PAS ETRE LOIN ! IL FAUT QU'ON RETROUVE CETTE CHOSE !

Les chasseurs !

Je sens le piège se resserrer sur moi.

Ils ne doivent pas me voir !

Une voix s'insinue dans ma tête ;

Mr Black : Cours, Madyson !

WHAT ?!

Comment est-ce qu'il fait ça ?!

Cours, cours !

Je veux bien courir mais pour aller où ?!

Alors que je lui avait demandé de me foutre la paix, mon père revient en force.

Créant une bourrasque tellement puissante qu'une tornade commence à apparaitre au sein même de la forêt.

DIVERSION !

Moi : Merci papa !

Cette fois, je m'enfuis à toute vitesse.

Manquant plusieurs fois de me prendre des branches, je passe le Sureau qui brille comme une luciole puis quelques minutes plus tard, je suis chez moi.

Essoufflée comme pas possible, j'ai à peine le temps de reprendre mon souffle que quelqu'un toque.

En ouvrant la porte, je découvre deux hommes tout de noir vêtus.

Soleil couchantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant