Soleil couchant

Madyson Stevens

Aussitôt le soleil levé, je suis retournée à la clairière mais les filaments dorés avaient disparu et surtout, l'aura magique que je ressentais a disparue avec eux.

Très surprenant comme magie.

Ce qui est encore plus surprenant c'est lorsque j'ai vu une de ses nombreuses feuilles tombée devant moi.

De couleur noire, quand elle a foulée la terre, elle est devenue poussière.

Ne comprenant pas ce phénomène, j'ai couru jusqu'au chalet pour prendre mes affaires puis j'ai pris la direction de la bibliothèque de la fac.

A présent, j'arpente les différentes allées dans l'espoir de trouver des réponses à mes nombreuses questions.

Le regard perdue sur les tranches des livres, une odeur de parfum bon marché me monte au nez et m'arrache une grimace.

Lentement, je me retourne et tombe face à face avec un étudiant.

Une coupe courte brune, un regard caramel, un visage bronzé et un large sourire sur les lèvres.

J'hausse un sourcil.

... : Salut.

Qu'est-ce qu'il me veut celui-là ?

Moi : Bonjour.

Rapidement, je reprends mes recherches en m'éloignant de lui mais il me suit.

... : Je m'appelle Ethan.

Comme je ne réponds pas, il se met devant moi afin d'occuper mon attention.

Ethan : C'est quoi ton petit nom ?

Moi : Je ne crois pas que ça te regarde.

Il se marre pour je ne sais quelle raison.

Quand je vous disais que les humains étaient bizarres.

Ethan : Je te regarde depuis un moment déjà. Est-ce que je peux t'aider dans tes recherches ?

Son sourire et son regard sont dragueurs.

Est-ce que ce genre de technique fonctionne d'ordinaire ?

Parce que je ne ressens pas du tout l'envie d'obtenir son aide.

Moi : Non merci.

Ethan : Tu es sûre ? Tu as tout de même l'air perdue dans les rayons.

Un profond soupir m'échappe quand je comprends qu'il ne va pas me lâcher d'aussi tôt.

Alors que je m'apprête à lui répondre, une rangée de livre quitte son emplacement et atterrit sur sa tête.

Aie !

Se tenant le crâne, il se baisse et observe la rangée comme si elle allait lui sauter dessus.

Ethan : Non mais c'est quoi ce bordel.

Je me retiens de rire tandis qu'il quitte l'allée, me laissant à nouveau seule.

Lâchant un rire discret, je range les livres correctement.

Moi : Merci.

Un léger courant d'air me répond.

Soulagée ne plus avoir un humain collé à mes baskets, je continue d'arpenter les allées.

Malheureusement, je ne trouve rien qui pourrait m'aider.

Alors que je m'apprête à aller voir la bibliothécaire, la sonnerie retentit, annonçant l'interclasse.

Merde !

Plus le temps.

Je dois rejoindre l'amphithéâtre du professeur Black.