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"La chose la plus lâche que quelqu'un puisse faire est d'abandonner une personne du jour au lendemain sans lui donner d'explication"
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Le jour où, Louise fût abandonnée par l'homme qu'elle aimait, l'homme qui...
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Complètement groggy, Louise se réveilla dans la chambre où elle avait passé la nuit. Elle s'assoit au bord du lit et pris sa tête entre ses mains les coudes pliés sur ses genoux.
Tête baissée, elle pouvait maintenant mettre une sensation sur les mots "avoir la gueule de bois". Elle pouvait sentir chaque lames venir triturer son lobe frontal, l'obligeant à froncer les sourcils. Elle comprenait l'état dans lequel se retrouvaient les hommes de Kenny le lendemain d'une beuverie sans fin.
De sa main droite elle palpa le meuble servant de table de chevet pour trouver la lampe à huiles. S'emparant de celle-ci par son hanse, elle l'alluma de son autre main.
La lumière qu'elle diffusa lui piqua la rétine dans un premier temps. Diminuant son intensité, elle s'habitua à sa faible densité. Elle plissa les yeux pour mieux se concentrer et observa la pièce autour d'elle.
Pas très grande, le papier peint qui tapissait ses murs était d'un ton neutre, pas de fioritures, elle arborait en son centre le lit deux place où Louise était assise, au fond à gauche se trouvait une chaise et un bureau en bois naturel, tout ce qu'il y a de plus modestes. C'est tout ce qu'il y avait, pas d'armoires, de miroirs ou encore de tableau.
Il y avait tout de même une fenêtre, dont les rideaux opaque rouge étaient tirer. Elle ne pouvait que deviné qu'il était très tôt étant donné qu'une faible lumière traversa la fine ouverture que les deux pans voulaient bien laisser passer.
C'est à cet instant précis, lorsque son cerveau se réveilla de cette soirée agitée et embrumée par l'alcool qu'elle se demanda où était Kenny. Un vent de panique venait de heurter son cœur. Celui ci s'accéléra et ne s'arrêtera pas tant que ses yeux ne se posera pas sur l'homme.
Brusquement elle se leva, ce qui lui infligeant une déferlante de douleur à la tête.
- merde !
Ses mains se rejoignirent sur son visage où elle avait fermé les yeux. Puis inspira et expira le temps que son corps s'habitue à être en hauteur sur ses deux jambes.
Une fois remise, elle contourna le lit et ouvra la porte qui se trouvaient à droite du lit et qui donnait sur une petite salle d'eau. Aucune trace du roublard dans cette pièce. Elle ne perdit donc pas de temps.
Attrapa la cape que l'homme lui avait donné la veille, la plaça sur sa tête et sortie de la chambré.
Elle dévala les escaliers et s'arrêta net au rez-de-chaussée. Où aller? Où le chercher? Ne devrait elle pas l'attendre ici? Que faire?
