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"La chose la plus lâche que quelqu'un puisse faire est d'abandonner une personne du jour au lendemain sans lui donner d'explication"
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Le jour où, Louise fût abandonnée par l'homme qu'elle aimait, l'homme qui...
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Le lendemain, Louise se réveilla courbaturée, le dos en compote. Le sol humide et dur de sa cellule ne l'avait épargné. De plus son état psychologique ne faisait que s'empirer, le sentiment d'abandon refaisait surface, d'abord sa mère morte quelque temps après sa naissance, puis son père, qui s'était abandonné à l'alcool et qui avait fini par renier son propre enfant, et maintenant Kenny qui ne donnait plus aucuns signes de vie.
Un cercle sans fin, où elle s'ouvre enfin à quelqu'un, où elle le laisse entrer dans son cœur, fissurer la carapace qu'elle s'efforcer de créer, à donner plus qu'elle ne recevait. Puis c'est la fin, encore une foi le déséquilibre émotionnel se ravivait. Elle avait déjà énormément de mal à faire confiance aux autres, mais c'est seulement quand elle se sentait enfin en sécurité qu'elle se laissait aller, qu'elle se laissait à ressentir autre chose que de la peur, de la méfiance, qu'on l'abandonna à son triste sort, elle et ses sentiments. Sentiments qu'elle ne connaissait que trop peut pour pouvoir y mettre des mots.
Elle repensa à cette soirée, à la taverne. Cette soirée, où pour la première fois, elle senti au fond de ses entrailles un fourmillement, comme une éruption volcanique trop longtemps éteint. Du haut de ses 24 ans, elle n'avait jamais ressenti cette sensation, ce sentiment de bien être, ce sentiment que pour une fois elle était à sa place. A sa place dans les bras de cet homme qui l'avait sortie de la misère, qui avait fait d'elle une femme forte et respectée.
Abandonnée par la seule personne qui l'avait révélé, le seul point de lumière dans les ténèbres de sa vie, elle ne pu que se recroqueviller, se réfugier dans ce qu'elle connaissait depuis toujours, le mutisme, le néant et la fin de tout espoir.
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Arrivé devant les appartements du Lord Marius, Naile DORK, commandant des brigades spéciale, frappa 3 coups à la porte de la bâtisse. De son autre main, il tenait fermement la jeune fugitive.
Après quelques recherchent de la part de ses subordonnés, il connaissait enfin le nom de la jeune fille, Louise. On lui avait conté les aventures de celle-ci. La réputation qu'elle avait réussi à se forger dans les souterrains de la ville, était bien effrayante.
Il n'aurait jamais pensé à cela quand il avait déposé ses iris sur le visage de l'enfant.
24 ans, meurtrière, bras droit de Kenny l'égorgeur. Comment ceci était possible. Il ne lui donnait pas plus d'une dizaine d'année , elle était fluette, muette et tellement morne. Que lui était t'il arrivé pour qu'elle se retrouve ainsi, détruite, fantomatique et affaiblie.
Une dame, d'une trentaine d'année, habillé d'un tablier, les traits tirés par la fatigue et les mains usées par le travail, venait d'ouvrir la porte et invita le Commandant à entré et se diriger vers le salon. Salon où se trouver le maître des lieux.
