Chapitre 2: Routine

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Je me lève. Il est 8h37. Une autre journée des plus banales et similaires aux autres commence. J'ai cours seulement à midi donc, il me reste exactement 2 heures 10 minutes et 24 secondes avant de prendre mon autobus et arriver à l'école. Comme à l'habitude, je prends mes cinq premières minutes à réveiller ma mère, lui demander ce qu'elle veut à manger et lui donner sa médication. Comme je vous l'ai dit, ma mère est toujours là physiquement mais, mentalement, c'est toute autre chose. Elle ne dit presque pas un mot, elle fait beaucoup de crises. Elle est suivie par l'hôpital qui la voit au moins trois fois par semaine et, à chaque mois, elle doit y passer la semaine pour y faire une évaluation complète. Après avoir été m'occuper de ce fantôme, je vais manger. Je prends 10 minutes pour me nourrir, puis je vais me laver. Je m'habille, souvent de façon si normale que je suis capable de me fondre au décor. Je me fais souvent un chignon car je considère que je ne peux pas toujours gaspiller le peu de temps que j'ai à vivre en me maquillant et en me coiffant de manière trop élaboré. De toute façon, je ne vois personne et je n'ai personne à impressionner. Finalement, je finis et puis il me reste encore 34 minutes à ne rien faire. Souvent, je fais quelques devoirs, je vais fumer ou je ne fais que penser simplement. Je sors dehors, je regarde les gens et je m'imagine dans leur peau. Comment est leur vie? Serais-je la même si je n'étais pas née dans cette « famille » qui n'est plus une et qui vire au désastre?


Finalement, je pris le bus après ces 34 minutes disparues à tout jamais de ma vie. J'arrivai à cet endroit où on nous bourre l'esprit d'idées loufoques et souvent ridicule, selon moi. Comme d'habitude, je fais ma silencieuse dans ma classe, je reste solitaire et je fais mes trucs, seule. Puis, je sors me chercher à manger et, finalement je me rapproche de cette fin en m'intoxicant à la nicotine et au goudron.


Lorsque je fume, j'ai l'impression de me rendre dans un coin paisible de ma tête où seulement moi à la clé pour y accéder. Une seule personne réussit à me faire légèrement sourire. Noémie. Elle est là depuis mon enfance. Elle est ma voisine et les deux nous nous sommes suivies. Noé est la seule qui peut me déranger lorsque je pense à mes chiffres. D'ailleurs, elle me fit sortir de mes pensées car elle vint me rejoindre dehors, dans le coin des fumeurs :


- Salut ma belle bizarre que j'aime plus que tout au monde!!

-Bon matin noume.

-Alice, peux-tu me dire à quoi tu réfléchissais? Encore tes chiffres?

-Non. Je pensais simplement au fait que j'ai la meilleure amie la plus en or qui soit.

-T'es tellement la meilleure toi aussi.


Après cette brève salutation, nous fumâmes en chœur et puis, elle partit. Je lui dis que je vouais fumer une autre tentation fatale avant de rentrer. Elle me laissant en me faisant une de ses accolades qui vous réconforte toujours sans savoir pourquoi. Ces accolades sont sincères.


Finalement, juste au moment où j'allais me l'allumer, j'entendis sa voix pour la première fois : Excuse-moi, puis-je avoir une cigarette?



Vous en pensez quoi alors de ce début? Je le trouve pas mal, et attendez de faire la rencontre de la mystérieuse personne qui lui demande une cigarette! Imaginez laréa


Roller coasterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant