P.D.V. Léon :
L'aube se profila, j'étais rentré depuis deux bonnes heures mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Le message de Violetta restait ancré en mémoire et je n'arrivais pas a passer outre. Je fermai les yeux un instant et réfléchissait à la manière dont je pourrais engager une conversation avec elle et à ce que je pourrais lui dire. Je l'avais appelé au moins quinze fois et pas une seule fois, je n'avais entendu le son de sa voix. J'ai du également lui mettre une dizaine de message mais aucun n'avait «également eu de réponse. Je voulais savoir si elle allait bien malgré mon geste. Je rappelai une nouvelle fois espérant une réponse de sa part ou même un message me demandant de la laisser tranquille. Elle ne me répondit pas. J'allais me résigner mais elle rappela.
*Conversation téléphonique *
Moi: Violetta ? Je pensais que tu ne m'appellerais pas...
Violetta : J'ai hésitée.
Moi : Qu'est ce qui t'as fais changer d'avis ?
Violetta : J'avais besoin d'une explication.
Moi : Une explication concernant ce qu'il s'est passé hier ?
Violetta : Tu es très perspicace. Tu es sérieux ? C'est tout ce que tu trouve à me dire Léon ?
Sa voix était froide. J'allais passer un sale quart d'heure.
Moi : Violetta... Comprends-moi. J'ai reçu un appel important de mon producteur.
Violetta : Ce n'est pas la question Léon. La seule chose que j'attendais c'étais que tu sois là pour le moment ou je vous dévoilais mon nouveau single. Même ça tu n'en es pas capable. Tu sais quoi, hier soir j'avais confiance en toi. Après tout, je n'aurais pas du.
Moi : Violetta...
Violetta : Non Léon, Laisse moi parler. Tu parles d'une confiance ? Elle aurait du être mutuelle. Tu m'as déçu Léon. Tout serait à nouveau plus simple et j'ai envie de te dire une dernière chose. A l'heure actuelle je n'ai qu'une envie.
Moi : Quelle est la seule envie dont tu parles ?
Violetta : Te faire comprendre à quel point tu m'as déçu.
Moi : Mais Violetta, c'était mon producteur.
Violetta : Et alors ? Producteur ou non, j'aurais été la pour ta première représentation. Mais je comprends juste que je ne compte pas autant à tes yeux que tu comptes au mien. Maintenant je sais qu'avec toi je ferais passer mon travail avant de te voir. Je ne suis même pas sur d'avoir envie de te revoir.
Moi : Ne dis pas des choses que tu regretteras.
Violetta : Contrairement à toi, je ne regrette rien car pour l'instant, je n'ai rien fait de mal.
Ma voix se saccadait au fur et à mesure qu'elle parlait. Je regrettais mon geste bien plus que je ne l'imaginais. Un blanc s'installa entre nous. Je n'osais pas parler de peur de la froisser. J'engageai tout de même la conversation peu sur de moi.
Moi : Violetta, je...
Violetta : Je sais Léon, écoutes moi...
Moi : Si tu savais comme je m'en veux. Je ne veux pas te perdre et encore moins ne pas être là pour toi. Tu as toujours été la pour moi et sans toi je ne sais pas ce que je deviendrais.
Violetta : Ne dis pas ça. Notre rencontre est du au destin comme tu le dis toujours. Si ça se trouves tu aurais dis ça à une autre fille que moi si c'était elle que tu avais rencontré.
Moi : C'est tombé sur toi et même si c'est du au destin comme tu dis. On était destiné à se rencontrer toi et moi. Violetta, je t'aime énormément malgré le fait que nous soyons séparés.
Elle ne répondit pas ce qui m'inquiéta davantage.
Moi : Violetta, tu es la ?
Violetta : Oui... Excuses moi Léon, c'est juste ta phrase qui m'as ému.
Moi : Je ne mentirais jamais sur mes sentiments.
Violetta : Je sais et moi aussi je tiens à toi. Mais tu m'as fais du mal. Je pensais que tu ne voulais plus rien savoir à mon sujet.
Moi : Comment peux tu penser cela alors que je t'aime de tout mon cœur.
Violetta : Je ne sais pas ! Ecoutes, j'ai été déçu. C'est peut être normal que je le pense tu ne trouves pas ?
Je ne su que répondre car elle avait raison. Je soupirai avant de lui dire
Moi Notre conversation va tourner en rond car tu n'es pas prête à me pardonner j'imagine ?
Violetta : Sérieusement ?
Moi : Oui.
Violetta : Il y a 3 minutes j'en oubliais la dispute et toi tu repars sur ça ? Es tu réellement aveugle à ce point là ? Tu sais quoi réfléchis et reviens me parler quand tu auras compris.
Elle raccrocha sans me laisser le temps de répliquer.
*Fin de la conversation téléphonique *
Je soupirai et posa mon téléphone. Je me perdis dans mes pensées et repensa aux bon moments qu'on avait eu l'année dernière. Je la rappelai sans grande conviction mais tomba sur son répondeur. Je devais clarifier les choses et si elle ne répondait pas. Il ne me restait plus qu'a aller la voir directement. Je ne pensais pas qu'après cette dispute elle veuille à nouveau me voir. Je décidai d'y aller le lendemain avant de m'endormir. Le soleil entra dans la chambre et mon réveil se mit à sonner. Je regardai mon téléphone et ne vit aucun appel de Violetta. J'aurais du m'en douter après ce que je lui avais dis, c'était a moi de lui faire des excuses. Je m'habillai en vitesse et parti la rejoindre. Dix minutes plus tard, j'arrivai devant sa porte et une once de stress m'envahit sur le coup. Je ne pensais qu'a la revoir mais une partie de moi pensait que ce n'était peut être pas le bon moment. Je sonnai à la porte sans grande conviction. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit et je la vis surprise que je sois présent devant elle. Elle mit un certain temps avant d'essayer de refermer la porte. Je mis mon pied dans l'entrebâillement de la porte l'empêchant ainsi de la refermer.
Violetta : Je peux savoir à quoi tu joues ? Léon... Je ne veux plus te voir.
Moi : Violetta... Ecoutes moi s'il te plait !
Violetta : Tu veux me dire que tu es désolé ? Que tes mots de hier soir tu ne les pensais pas et que tu t'en veux c'est ça ? Tu cherches quoi ? Tu veux juste me faire souffrir plus que je ne souffre à l'heure actuelle...
Elle n'eut plus assez d'énergie pour retenir la porte qu'elle tomba à terre pleurant. J'ouvris cette dernière et me précipita pour la prendre dans mes bras. Je la laissai pleurer avant de la forcer à me regarder. Elle rougit à mon contact.
Moi : Tu crois que je ne souffre pas de la situation ?
Elle me regarda surprise de ma question. Je ne lui laissai pas le temps de s'interroger sur la question bien longtemps que j'écrasai mes lèvres sur les siennes.