Chapitre 8

39 8 1
                                    

Semaine 2, lundi (soir) :

La journée du lundi est passée rapidement. Suite à la soirée nous étions tous fatiguée donc nous n'avons rien fait de la journée. J'ai passé mon temps avec Amy à regarder des films, la distance physique est revenue. Une chose que je ne comprends pas.

Amy m'a aussi dit que ce soir elle préférait dormir seule, je ne sais pas pourquoi mais j'ai bien peur qu'elle ne sache pas exactement ce que je veux. Je suis donc actuellement dans ma chambre à repenser à la nuit dernière.

Je sens rapidement la fatigue arrivée, je décide donc de me coucher et de laisser le temps passé. Demain il faut que je comprenne ce que veux Amy.

Semaine 2, mardi (matin) :

Comme tous les matins je suis une des premières à descendre petit déjeuner. Amy est là, je décide de la rejoindre à sa table et de l'obliger à me parler. Je n'aime pas ne pas savoir et je me prends rapidement la tête.

Moi : Je peux m'asseoir ici ?

Amy : Euh oui si tu veux !

Moi : Tu as bien dormi ?

Amy : Oui ça va et toi ?

Moi : Il me manquait quelqu'un.

Amy me regarde un peu gêné, quand je sens qu'elle va parler je prends peur et je viens l'en empêcher en l'embrassant. Elle répond à ce baiser mais y met fin rapidement, trop rapidement.

Amy : Ecoute Jane je ne suis pas prête pour tout ça, pas avec tout ce qu'il se passe. Je veux qu'on y aille tranquillement si ça ne te dérange pas.

Moi : C'est-à-dire ?

Amy : Je pense qu'on ne devrait pas se prendre la tête avec des règles ou je ne sais quoi. Je ne sais pas si j'ai des sentiments pour toi ou si c'est simplement une attirance physique.

Moi : D'accord. Donc plus rien entre nous ?

Amy : Je ne sais pas, je ne veux pas qu'on s'attache si on est pas sûre de nous. Ou de ce qu'on veut.

Moi : On ne se prend pas la tête alors ?

Amy : Exactement, on voit ce qui se passe et où ça nous mène ?

Moi : D'accord.

Elle me sourit, sans doute heureuse de voir que je la comprends. Mais en réalité je suis trop attachée pour lui dire de partir, trop attachée pour lui dire que je vais de toute façon me prendre la tête. Et je ne pas non plus lui montrer à quel point je me sens mal. Je ne peux pas lui dire que les jours que j'ai passé avec elle dans sa chambre, ont été pour moi merveilleux.

Nous ne parlons pas le reste du temps, une fois mon petit déjeuner pris je remonte dans ma chambre et y reste toute la matinée.

Puis vers onze heure Gabrielle entre dans ma chambre et vient s'asseoir au bord de mon lit.

Gabrielle écoute tout ce que j'ai à lui dire, je lui fais pars de mes émotions, je pleure dans ses bras et lui fait comprendre que je ne comprends pas pourquoi ça me met dans cet état.

Gabrielle : De tout ce que tu me dis, je retiens simplement que ça ne veut pas dire qu'elle ne ressent rien pour toi, elle ne sait seulement pas ce qu'elle veut.

Moi : Mais je ne suis pas dupe Gaby, je n'ai jamais eut de chance depuis que je sais pour mon orientation sexuelle, ça n'a jamais aboutit, elles ne savent jamais ce qu'elles veulent et elles partent lorsqu'elles remarquent que je me prends la tête pour rien.

Gabrielle : Cette fois-ci essaie de ne pas te faire des idées, essaie de vivre au jour le jour, n'en attend pas trop d'elle. Et parle lui si tu es vraiment mal, si la situation devient trop compliqué.

Le tueur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant