My Hero Academia : Atsuko Todoroki

2- Une journée d'Atsuko Todoroki

Atsuko adorait le matin. Elle aimait se lever avant les autres, à l'heure où le monde appartient aux chats, et sentir ce pouvoir grisant de tenir dans sa main un marqueur noir devant un visage endormi.

L'autre avantage, c'est que les professeurs surveillent beaucoup moins le respect du couvre-feu à cinq heure du matin qu'à minuit...

Elle avait compris qu'elle s'ouvrait énormément de possibilités en se préparant à l'avance ; alors, chaque matin depuis qu'ils étaient en pensionnat, elle se levait vers cinq heure et demie, parcourait les couloirs avant de choisir au hasard qui se réveillerait barbouillé en clown ce jour-là, puis partait vers six heure pour réveiller sa complice attitrée, Nejire Hado.

Car elles avaient énormément de choses à faire avant que le monde n'ouvre les yeux...

Ce matin-là, elle réveilla Nejire plus tôt que de coutume, et cette dernière n'appréciait pas beaucoup le concept.

— Pourquoi tu me réveilles maintenant, t'es maboule ? Grogna elle entre deux bâillements.

— Le projet « Poulpe au barbecue » a besoin d'un petit coup de boost, répondit Atsuko. Alors je pense qu'il faut qu'on prenne davantage de temps pour s'appliquer, aujourd'hui.

Nejire réprima son envie de se retourner dans son lit et de fermer les yeux. Que ne ferait-elle pas pour les plans fous d'Atsuko ! Et surtout le plan Poulpe au barbecue »...

Maugréant un peu pour la forme, elle s'extirpa de ses couvertures et s'habilla. Elle jeta un coup d'œil à la pendule ; 5h15.

À cette période de l'année, Le soleil se levait vers six heure ou six heure et demie ; elles s'attelèrent donc à leur routine matinale habituelle.

Comme toutes bonnes lycéennes ordinaires, elles firent le point sur leurs différents cours de la journée, mais ce n'était qu'une partie de leur vaste programme. D'abord, il fallait planifier leurs « missions ». Avant qu'elles se rencontrent, l'une était atteinte d'une Cupidonite aiguë et l'autre d'une forte addiction aux sales coups. Et ces deux affections sont contagieuses, en plus d'être incurables...

Elles étaient toutes les deux assises par terre dans la chambre d'Atsuko, sous le regard endormi et outré de Neko, la jeune chatte au pelage crème long et soyeux d'Atsuko, qui n'était pas très « youpi matin ».
Pour ceux qui se posent la question, non, il n'était pas autorisé d'amener un animal à l'école, à fortiori en pensionnat. Chuuut. On ne dit rien.

La chambre elle-même avait été aménagée par Atsuko, avec ses goûts un peu... spéciaux. Une moquette vert pré couvrait le sol de la pièce. Dans un coin, un matelas rose gisait à même le sol, et sur le matelas étaient négligemment jetés un plaid bleu en boule et un coussin violet informe. Au dessus du lit était fixée une étagère remplie de peluches d'animaux en tous genres. Dans le coin d'en face, une table basse assortie d'un pouf gris servait de bureau. Entre ces deux coins trônait un monumental placard à porte coulissante, qui comportait une chatière.

Pourquoi ? Eh bien... Vous ne le saurez pas. Nah. Plus tard.

« Mais on est plus tard alors pourquoi est-ce que... »

Grr.

Faite un gros effort et choisissez un nombre entre 1 et 11, et vous choisissez 1. Attention...

1 !

(nda : pourquoi j'ai sorti un truc pareil ? D'abord je t'emmerde, d'abord. Ensuite j'ai rêvé l'autre jour que je lisais ce machin dans une fanfiction Karma x oc, assorti de smileys de pingouins bizarres qui n'existent pas. Enfin, je t'emmerde, enfin. Voilà. Il n'y a strictement aucun rapport avec la choucroute. Ni avec les saucisses.)