Let's drive to survive

𝐑𝐚𝐜𝐢𝐧𝐠 𝐃𝐢𝐚𝐦𝐨𝐧𝐝

PARTIE I

Knightsbridge, Londres
22/12 - 00h24

Un verre à la main, je tente comme je peux t'oublier le regarde malsain que porte sur moi, le vieux Monsieur Davies.

« — Je vous sers du vin, Miss Madalena ? Me propose le vieil homme, un main tenant la bouteille et l'autre sur ma cuisse.
— C'est très aimable à vous, Monsieur Davies. Mais je me dois de refuser. Lui dis-je avec mon plus beau sourire. Néanmoins, j'attends toujours que vous me montriez votre magnifique parure. Vous n'avez cessé d'en parler toute la soirée, pour finalement ne pas me la montrer ? Lui dis-je en plaisantant.
— Ne bougez pas ma belle, je vais vous la chercher. Me dit-il avant de refermer la bouteille et de quitter la pièce. »

Je le regarde s'en allez, et lorsque son pied traverse la porte pour sortir, je pose mon verre et regarde ma montre. 00h25. Il sera de retour dans moins de deux minutes. Suffisant pour que je puisse prendre une pause et admirer tout ce qui est autour de moi. Je retire rapidement mes chaussures et je commence à regarder les sublimes tableaux du vieux Davies

En effet, le quartier de Knightsbridge est connu pour ces magnifiques demeures, et ses habitants riches. Et la question que vous devez vous poser est : pourquoi une jeune fille de 21 ans, habillée en robe de gala, se trouve dans le salon d'un vieil homme en train de regarder ses biens si précieux ? La réponse est simple : je survis. Effectivement, nous ne naissons pas tous avec une cuillère en argent dans la bouche. Ma famille a tout donner en me donnant l'opportunité de vivre ici, à Londres, donc pour ne pas les fauchés encore plus, je fais comme je peux. Je vais pas me plaindre c'est moi qui est voulu vernir ici pour devenir attacher de presse. Donc je travaille, enfin c'est le seule travail que j'ai pu trouver. De tout façon, les riches n'ont tellement rien à revendre que leurs argents alors autant s'en servir en accompagnant de vieux hommes à des galas. Ainsi, je survis pour moi et mes amis qui sommes dans la merde. Cependant, c'était la dernière fois de toute vie que je fessais ça. Je suis diplômé à présent, prête à entrer dans le monde du travail et prête oublier tout ce que j'ai pu faire pour réussir dans ce monde de tirant.

J'entends au loin, Monsieur Davies revenir vers le salon, alors je m'assois à nouveau à ma place. La porte s'ouvre et entre ses mains, il tient une magnifique boîte rouge.

« — Je suis de retour ma belle. Me dit-il avec un immense sourire avant de s'asseoir à côté de moi. Je vois que vous vous êtes mis à l'aise. Me fait-il remarquer en voyant mes pieds nue.
— En effet, mes talons commençaient à me faire mal. J'espère que cela ne vous dérange pas Monsieur Davies ? Lui demande-je de façon si innocente.
— Non. Bien sûr que non. Répond le vieil homme avec son sourire mesquin avant d'ouvrir la boîte et de reposer sa main sur ma cuisse. »

Je regarde sa main caresser ma cuisse, avec dégoût. Mais habituer par ses comportements où la femme est objet, je préfère passer outre et faire ce que j'ai a faire : changer de sujet pour passer à autre chose. Je me mets donc à regarder en face de moi ou se trouve une paire de boucles d'oreilles et un collier orné de diamants. Mes yeux brillent de milles feux face à toute cette beauté.

« —Voulez-vous essayer la paire de boucles d'oreilles ? Me propose-t-il.
— Oh non, je ne pourrais pas toucher cette merveille. Lui dis-je sincèrement, comment une aussi belle chose pouvait exister ?
— J'insiste. Me dit-il en enlevant les pairs de boucles d'oreilles de la boîte. Une aussi belle pair ne devait qu'être portée par de magnifiques femmes, tel que vous. »

Je baisse la tête pour lui montrer ma gêne face à ce compliment. Puis je le regarde à nouveau, tandis qu'il me tend une boucle. Toujours souriante, je l'enfile puis prend la deuxième boucle pour faire de même.