Let's drive to survive

𝐇𝐞𝐚𝐯𝐞𝐧

Miami Beach Golf Club , Miami
03/05,  14h56

Comme prévu, j'ai accompagné Lando au golf. Par pure gentillesse, je l'ai laissé gagner au golf. Il était tout de même fier de moi quand j'ai réussi à faire quelques lancer plus tôt dans la journée, pas mal hein ? Lorsqu'il venait m'aider, il se mettait derrière moi, il entourait ses bras autour de moi. Je sentais son souffle dans mon cou, ses mains sur les miennes. Mon coeur palpitait, j'arrivais pas à réfléchir. Au milieu de l'après-midi, on avait juste passé notre temps dans la voiturette. J'ai essayé de comprendre sa passion pour le golf. Il m'a expliqué que son père l'amenait souvent joué avec lui, durant son enfance. Il m'a raconté, qu'il avait fait quelques compétitions de golf. Mais que le karting était mille fois plus important pour lui. Mais avec le temps, il n'avait jamais lâché ce sport. Alors qu'on discutait de tout et de rien, il me coupe la parole pour me dire :

« — Je meurs d'envie de t'embrasser. Dit Lando en fixant mes lèvres, il ne faisait que ça depuis tout à l'heure et moi aussi.
— J'en ai envie aussi, mais on est dehors. Je veux pas qu'on nous vole ses moments là. Lui dis-je en baisant la tête. Et je sais que tu détestes que ta vie soit étalée donc si tu as du mal à repousser tes pulsions, bah, je le fais pour toi. Il se mit à rire, je prends sa casquette pour la met sur ma tête.
— Hey ! C'est ma casquette. Me dit-il toujours en riant.
— Bah maintenant, c'est à moi. Lui dis-je en la mettant correctement. Tu joues plus ? T'as trop peur de perdre contre moi ? Lui dis-je en plaisantant.
— J'ai une séance de sport avec mon physio. Me révèle-t-il. Mais bien sûr, j'ai peur de toi et son lancer de tueuse. Me dit-il en souvenir de la fois où j'ai failli nous tuer avec mon golf, je lui donne une tapette sur le torse.
— Très drôle. Lui dis-je alors qu'il démarre la voiturette de façon violente. LANDO ! Doucement, on est pas dans une monoplace. Lui hurle-je en m'accrochant la lui pendant qu'il rigole. »

The Bar & Courtyard , Miami
03/05, 17h27

Après avoir laissé Lando, j'ai rejoins Kat. Elle m'avait envoyée un sms pour qu'on puisse passer la fin d'après-midi ensemble. Je l'attendais alors dans le The Bar & Courtyard. C'était un bar assez brancher de Miami. J'avais déjà commandé une Margarita, et je m'étais installé dans un des canapés du bar. Je bois ma première gorgée quand je vois Katarina avec un martini à la main. Si elle a un martini à la main, c'est que c'est la merde. Elle me voit de loin et me fait un signe de la main. Arriver à côté de moi, elle pose son verre sur la table et souffle désespérément.

« — Ça va ? Dis-je inquiète.
— Je vais câbler. Réponds-t-elle en replaçant sa jupe. La mère de David m'harcèle.
— Quoi ? Pourquoi ? La questionne-je.
— Elle veut que je revienne à Londres. M'explique-t-elle. Elle me supplie de pardonner son fils. Qu'il n'est qu'un imbécile. Il voulait m'épouser apparemment. Il avait acheté la bague et il voulait faire sa demande. Mais j'ai découvert le poteau rose bien avant. Me raconte-t-elle. Il voulait m'épouser et quitter sa maîtresse. Enfin, c'est ce qu'il lui a dit.
— J'arrive pas à y croire. Souffle-je.
— Attend la suite, tu vas rire. Dit-elle en buvant son martini d'un coup. Quand elle me parlait, j'étais dans la chambre de Pierre. Je l'attendais tranquillement et quand j'étais sur le point de raccrocher avec elle, il est arrivé et il m'a appelé « bébé ». Quand elle a entendu ça, elle m'a accusé de le tromper ! Que c'était moi, la méchante dans cette histoire. Elle veut que je lui rembourse l'argent qu'elle nous avait prêté pour l'appartement. Je te jure, je la déteste.
— Les belles-mères... dis-je désespérément. Les miennes n'ont jamais été aussi les méchantes, même quand elles ne m'aimaient pas.
— La belle-mère de ton ex était gentille dans mes souvenirs, non ? Me questionne-t-elle.
— Si c'est vrai. Elle était sympa. Dis-je en buvant une gorgée de mon cocktail.
— Sinon... Me dit Kat en sortant de son sac une carte VIP press pour le GP. Je suis journaliste sportif pour CBC.
— Quoi ?! Super. La félicite-je en la prenant dans ses bras.
— Je suis juste en observation pour Miami et à partir du prochain GP, je serais journaliste. Me dit Kat toute souriante. Et ton après-midi avec Lando ?
— C'était bien. Commence-je a lui dire. On a joué au golf et on a parlé. Il me plaît vraiment. Lui avoue-je. J'aime passer du temps avec lui, il me fait sourire, il me fait sentir bien. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti comme ça.
— Je suis contente pour toi. Tu mérites tout ce qu'il t'arrive. Me dit-elle tout en faisant un signe à un serveur de lui re-service un martini.
— Tu vas me dire ce qu'il se passe d'autre ? Lui demande-je car je sais qu'il se passe autre chose.
— Je... Elle n'ose pas m'avoue. Je suis en train de m'attacher.
— Je le savais ! Dis-je pas du tout surprise.
— Léna... s'il te plaît. Me réponds-t-elle honteuse alors qu'elle reçoit son martini avant de boire une gorgée.
— Je voulais pas te le dire, tu m'avais promis de ne pas t'attacher à lui. Mais... Dis-je en reprenant ma respiration mais elle me coupe.
— Je sais qu'il a une "copine". Me réponds-t-elle avec des guillemets.
— J'en reviens pas. Dis-je choqué en finissant à mon tour mon verre.
— Il ne l'aime plus, il ne la voit plus, il ne fait plus rien avec elle. Il passe son temps avec moi et seulement avec moi. Me précise-t-elle. Je passe de bons moments avec lui. Et même si on passe beaucoup de temps dans son lit, il m'invite à manger. Il m'a offert des fleurs. Il m'embrasse. Me raconte-t-elle.
— Tu l'apprécies beaucoup ? La questionne-je.
— Oui, je l'aime beaucoup. Me dit-elle en baissant la tête. »