Let's drive to survive

𝐉𝐞𝐚𝐥𝐨𝐮𝐬, 𝐬𝐰𝐞𝐞𝐭𝐡𝐞𝐚𝐫𝐭...

Maison de Lando, Woking
04/07, 08h26

J'étais allongé sur son lit. Je regardais le plafond, alors qu'il était paisiblement endormi. Lando avait réussi à annuler la soirée. Je ne sais par quel miracle. Je sais qu'ils se sont disputés à propos de cette surprise. Elle avait voulu connaître la raison, et il avais utilisé l'accident pour lui faire comprendre qu'il n'était pas d'humeur. Alors qu'il l'avait fait pour moi. Pourtant j'avais toujours l'image d'elle dans ses bras, lui qui caresse son dos et elle qui lui lance un sourire remplie d'amour.

J'arrive pas à penser à autre chose. C'est impossible. J'avais eu tellement mal dormir à cause de ça. Je suis jalouse... Mais il n'y a pas de raison de l'être non ? Il ne se passe plus rien entre eux. Et j'ai confiance en lui. J'étais tellement dans mes pensées que n'avais pas senti sa main glisser autour de moi durant son sommeil.

J'avais besoin de rentrer chez moi et me poser seule avant de prendre mon vol pour l'Autriche.

« — Ça va bébé ? Entends-je à côté de moi, Lando étais entrain de sortir de son sommeil petit à petit.
— Heu ouais. Dis-je totalement perdue.
— On dirais pas. Me dit-il en se relevant contre le dos du lit.
— Il faut que je rentre chez moi, avant de partir pour l'Autriche. Dis-je en commençant à sortir du lit mais Lando me rattrape.
— Madalena qu'est-ce qu'il y'a ? Me demande-t-il inquiète.
— Rien. Ment-je. J'ai juste pas dormir de la nuit. Je ferais une bonne sieste dans l'avion et sa ira mieux.
— Tu veux que je te raccompagne ?
— Non. Je prendrais un taxi. Lui dis-je.
— Ok. Me dit-il en remettant une de mes mèches derrière mon oreille. Mais avant je te prépare ton petit déjeuner. »

Il se lève et quitte la chambre. Moi, je reste là toujours envahi par mes pensées.

Camden Town, Londres
04/07 - 11h03

Lando m'avait fait les meilleures pancakes que j'avais jamais goûter puis il m'avait finalement ramené chez moi. J'avais fait une lessive et ranger mon appartement que je n'avais pas côtoyer depuis quelques temps.

Pendant mon rangement j'étais au téléphone avec Kat qui était déjà arriver dans la matinée en Autriche. Elle m'avait fait un petit room tour de sa chambre d'hôtel. J'avais pris des nouvelles de Pierre que je ne avais pas vu depuis la course. Elle m'avait dit qu'il était parti voir le médecin comme tous ceux qui avait été toucher par l'accident. Et il n'avait rien. Fort heureusement. C'est là qu'il elle interroge sur Luisinha.

« — J'ai vu et lu les journaux. Elle s'accroche à lui comme un chewing-gum coller sous une table. Me dit Kat.
— J'ai pas vu. Je préfère ne pas voir. J'en ai déjà vu assez ce week-end. Dis-je agacée.
— Tu as vu quoi ?
— Je les ai vu s'enlacer hier, ça m'a empêcher de dormir toute la nuit. J'avais l'image de leur câlin qui ne cessait d'apparaître dans ma tête. Lui avoue-je.
— Tu es jalouse.
— Non. Lui ment-je.
— Madalena... Sérieux. Tu pue la jalousie même à travers mon téléphone. Rie-t-elle.
— D'accord un petit peu. Avoue-je.
— Je pensais que tu avais confiance en lui.
— Je sais... Mais les voir ensemble, c'était trop. Je... Je sais pas si je vais réussir à tenir.
— Léna... Dis toi qu'il ne te reste plus que deux grand prix avant qu'elle ne disparaisse de votre vie.
— Plus que deux grands prix. Répète-je. »

Plus que deux grand prix.

Et elle disparaîtra de nos vies.

De sa vie.

Et de ma vie.

Red Bull Ring , Autriche
05/07, 15h04