Let's drive to survive

𝐁𝐚𝐝 𝐝𝐞𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧

Hotel Yes Touring, Italie
02/05 - 18h23

J'avais passé la semaine dernière à travailler avec les équipes de communication. J'avais organisé plusieurs événements et je venais te terminer ma valise. Demain matin, je partirais pour Miami et j'avais hâte de mettre mon maillot alors, je les avais mis en première position dans ma valise. J'avais tout de même sorti ma trousse à maquillage. Et je mettais actuellement du rouge à lèvre pour aller rejoindre George. En me regardant dans le miroir, une seule question le trottait en tête : pourquoi suis-je en train de m'apprêter pour lui ? Je n'ai aucune raison de le faire ! Je sais même pas pourquoi je n'ai pas annulé ce rendez-vous. J'ai peut-être peur que ce qui se passe avec Lando ne soit qu'un brève instant, qui est à présent terminer à jamais. Mais c'est aussi une façon de brouiller les pistes. Lando hait tous ces journalistes, il veut vivre tranquillement sans personne dernière son dos.

J'enfile donc cette petite robe rouge, prend mon sac et je sors de ma chambre. J'ai rendez-vous à 18h30 devant l'hôtel.

Depuis que toutes les écuries sont parties, il n'y a plus de photographe, plus de fan qui vous cour après, plus personne à vrai dire. Mais tant mieux, je commençais à en avoir marre.

J'attends depuis quelques minutes devant l'hôtel quand une magnifique Mercedes se gare devant moi. La vitre se baise et je me penche pour voir George avec son sourire.

« — Bonsoir Mademoiselle. Me dit-il en se penchant vers la porte qu'il ouvre. Entre. »

J'attrape la poignée de la portière et j'entre dans la Mercedes de Russel. Je m'installe et attache ma ceinture. Il roule quelques minutes dans le silence. C'était gênant, mais qu'est-ce que je fais sérieux ? Je ne devrais pas être dans sa voiture. J'allais parler quand il se mit à parler en premier.

« — Qu'est-ce qu'on fait ? Me questionne-t-il.
— Quoi ? Dis-je sans comprendre alors qu'il s'arrête sur le bas côté de la route.
— Qu'est-ce qu'on fait ? Sérieux. Parce que j'ai l'impression de faire une connerie. M'avoue-t-il en regardant en face de lui.
— Tu as sûrement raison. Dis-je en hochant la tête.
— J'ai une copine. Me dit-il avec soulagement. Enfin, on est actuellement en pause, mais je me rends compte que je l'aime. Je l'aime tellement. Dit George en me regardant dans les yeux.
— J'ai embrassée quelqu'un. Dis-je à mon tour, si on est en train de se confesser c'est le moment.
— Lando ? Me dit-il, comme si c'était logique que ce soit lui.
— Comment tu sais ? Lui dis-je surprise.
— Je suis pas aveugle. Me dit-il en riant. Déjà, il te regarde comme une déesse et il m'a parlé de toi. M'explique-t-il.
— Il parle de moi. Le questionne-je.
— Ouais, il nous à parler de toi à Charles, Carlos, Alex et moi. Me raconte-t-il.
— Tu devrais lui dire à ta copine que tu l'aimes. Lui conseille-je en passant à autre chose. Tu es génial George, je suis sûr qu'elle t'aime en retour. Qui ne t'aime pas ? Dis-je en plaisantant.
— On ne s'adresse pas un mot depuis quelques semaines, comment je suis censé la récupérer ? Me demande-t-il.
— Dis lui de te rejoindre à Miami et dis-lui que tu l'aimes ! Simple et efficace. Le conseille-je.
— On fait quoi du coup ? Me demande George.
— J'aurais adorer dîner avec toi, mais je pense que c'est avec quelqu'un d'autre que je devrais dîner. Dis-je en souriant.
— Tu n'as pas tort et je pense que je vais l'appeler. Explique-t-il.
— Est-ce que tu peux me ramener à l'hôtel ? J'ai un avion prendre. Lui demande-je. »

Goerge m'avait ramené à l'hôtel, j'avais pris ma valise et appeler un taxi. En même pas une heure, j'étais à l'aéroport pour un voyage de 13h30 direction Miami. J'ai échangé mes billets pour prendre un avion ce soir. C'est comme ça que je me suis retrouvé dans un avion avec une veille dame à côté de moi. Sur mon téléphone, je cherchais un hôtel pour une nuit. Si j'ai bien calculé, je serais à Miami vers 3 ou 4 heures du matin. Mais bon tout était réservé. Je trouverai une solution plus tard.