Let's drive to survive

𝐁𝐞𝐚𝐮𝐭𝐢𝐟𝐮𝐥 𝐩𝐥𝐚𝐧

Sofitel Bahrain Zallaq Thalassa Sea & Spa, Bahreïn, 15/04 - 20h56

La fin de la journée, c'était plutôt bien passé. Lando et Daniel avaient fini toutes les activités prévues pour aujourd'hui. Et bien sûr tout le monde étaient à présent rentré à l'hôtel. Tout comme moi, qui étais allongé sur mon lit, dans mes pensées. Ma main se dirigeait à nouveau vers ma joue, pile à l'endroit au Lando m'avait embrassé un peu plus tôt. Le simple fait d'y penser me fit ressentir toutes les émotions qui m'étaient venu sur le moment : entre la surprise et l'apaisement que cela m'avait provoqué , je n'arrivais plus cacher mon sourire. Sans oublier que j'allais le rejoindre dans sa chambre pour diner en tête à tête avec lui. Encore une fois, j'ai accepté sans penser aux répercutions, si cette information sortait de cette chambre. Il suffit qu'une seule personne soit au courant pour que les rumeurs se renforcent. Est-ce que c'est une bonne idée ? Je devrais peut-être annuler ? M'en fuir ? Merde bien sur que non ! Je ne peux pas faire ça, pas une deuxième fois. J'ai accepté alors j'y vais et je donne le paquet pour être le plus présentables que possible. 

Je réarrange mes cheveux ainsi que ma tenu. Je prends juste la clé de ma chambre avant d'ouvrir la porte de celle-ci. Je regarde rapidement à gauche et à droite en espérant que personne n'y soit. Et bingo, le couloir est vide. Je m'avance vers porte de Lando presque en courant. Mais avant de toquer, je prends une grande respiration et j'essaye de ne pas oublier que ce n'est qu'un rendez-vous amical. Il m'a invité, car nous sommes amis et que je le soutiens. Je l'ai aidé donc il me remercie comme un ami. Et deux amis peuvent manger ensemble. Si je m'en convaincs assez alors ça deviendra réel et avec le temps j'oublierai que j'ai flashé sur lui.

Je donne deux coups sur la porte. J'entends derrière celle-ci, une personne qui manches pour venir ouvrir. Il m'ouvre avec un grand sourire avant de le perdre en se rendant compte que je ne peux pas rester devant sa porte comme ça. Il regarde rapidement à gauche et à droite avant que je le rassure.

« — T'inquiète pas. Dis-je en riant alors qu'il me laisse la place pour entrer dans sa chambre. J'ai déjà vérifié.
— Tu as bien fait. Me répond-t-il en refermant la porte. »

J'avance dans sa chambre, un peu plus que ce matin. Sa chambre est bien rangée, il a ouvert les baies vitrées de celle-ci, qui mène vers une terrasse. Sa suite est plus grande que la mienne. Être pilote à ses avantages. Sa chambre fait littéralement deux fois la mienne, il y a même un petit dressing et un immense bureau avec un écran plat juste au-dessus.

« — Tu veux manger quoi ? Me questionne-t-il en regardant la carte de l'hôtel.
— Bonne question. Reponds-je avant de m'approcher de lui et je me mets regarder la carte. Oh ils font des sushis. Dis-je avec le sourire.
— Oh non beurk. Dit-il en grimaçant.
— Ça va pas le faire Norris. Tu es en train de briser notre amitié. Lui dis-je avec sérieux.
— Mais qui aiment les sushis ? Me questionne Lando en se pivotant vers moi.
— Moi j'aime !
— Tu as raison, ça ne va pas fonctionner. Dit-il en plaisantant en cherchant autre chose sur la carte. Et des pizzas ? Ça te vas ?
— Parfait !
— Une pizza aux quatre fromages, une au pesto -mozzarella et une à la truffe. Dit Lando à voix haute.
— À la truffe ? Dis-je surpris avant de regarder le prix excessivement cher. C'est trop cher Lando. Et qui mange une pizza à la truffe ?
— Bah nous ! Dit-il en prenant le téléphone à sa chambre pour appeler la réception. On va tester, j'ai jamais goûté et je parie que c'est bon.
— Si tu le dis ! Dis-je en hochant la tête, avant de me diriger vers le balcon. »

Je fus frappé par la vue. Le souffle couper, je pouvais voir la ville éclairée en plein nuit. Il n'y a aucun bruit, juste le vent qui souffle. Je m'avance vers les barrières du balcon et m'accroche à celle-ci. Je me penche légèrement pour regarder le bas de l'hôtel. Il n'y a vraiment personne. C'est si calme et si apaisant, je pourrais rester ainsi toute la soirée, pencher sur ce balcon en profitant du vent sur mon corps.