Te pardonner [Drarry] (yaoi) Tome 2

Chapitre 31 : Une décision complexe

Qui dit retour à Poudlard dit aussi Ginny Weasley. Et qui dit Ginny Weasley dit devoir l'affronter.

Dans quel situation je me suis fourré. Je vais devoir expliquer à Ginny que je sors avec Draco. Mais je ne sais pas comment aborder le sujet avec elle.

Depuis une semaine que nous avons repris les cours, Ginny continue de me coller comme avant. Je la connaît depuis que je connais Ron et je ne veux pas lui faire du mal, en particulier si je l'envoie balader ou si je lui brise le cœur. Alors, je la laisse faire au grand désespoir de Ron et Hermione et surtout à l'énervement de Draco.

Dean et Thomas avaient découvert peut après que nous soyons rentrés à Poudlard que nous étions de nouveaux ensemble, Ron avait laissé fuir l'information dans notre dortoir accidentellement. Mais je sais que ça ne les gênera pas, au contraire.

Mais plus le temps passe, plus Draco commence à ne plus supporter de voir Ginny sans arrêt collée à moi, ce qui peut se comprendre. Alors ce soir, après une semaine à essayer de le supporter, il vient m'en parler.

Nous venions de terminer de manger et partions, moi, Ron et Hermione, à notre salle commune. Mais en chemin, Draco m'intercepta.

- Potter, me dit-il d'un calme glacé, on doit parler.

- Oui, comme tu veux.

- En privé.

- OK, allez y je vous rejoins rapidement.

- D'accord, nous dit Hermione.

- Amusez vous bien les amoureux, nous lança Ron en continuant son chemin vers la salle commune de notre maison.

Draco me sourit d'un sourire qu'il voulait gentil, attrapant ma main et m'entraînant dans les couloirs du château, dans un endroit où nous serions seul sans être embêté. Il s'adossa contre le mur du couloir, plongeant ses yeux gris glacial dans les miens, me rendant mal à l'aise.

- Tu sais de quoi je veux te parler.

- De Ginny.

Il sourit, content que je ne tourne pas autour du pot comme je peux avoir l'habitude de le faire, ce qui l'exaspère au plus haut point. Mais, que voulais vous, j'adore embêter Dray.

- Tu sais donc ce que je vais te demander.

- J'ai une petite idée, oui.

- Premièrement, je veux que tu lui dises qu'on est ensemble. Deuxièmement, je veux qu'elle soit beaucoup moins proche de toi. Troisièmement, fais le demain avant le repas du soir au plus tard.

Je lui sourit narquoisement, espérant pouvoir le rouler dans la farine.

- Je pensais pouvoir t'avoir sur le temps.

- Harry, je te connais depuis que tu as posé un pied dans ce château et tu pensais vraiment m'avoir aussi facilement ?

- J'y aurais pensé au moins.

- Plus sérieusement Harry, j'aimerai vraiment que tu le fasses.

- Mais je-

- Je sais que tu ne veux pas lui faire du mal, tu la connais depuis qu'elle est rentrée à Poudlard. Mais tu préfères qu'elle le découvre d'elle même, de quelqu'un d'autre ou que se soit toi qui lui dises gentiment ?

- Je préfère que ce soit moi...

Draco me sourit, s'approchant de moi et me prenant par les hanches. J'appuyais ma tête sur son torse, écoutant son cœur battre.

- Tu n'es pas la bonne personne pour elle. Elle trouvera, je ne m'inquiète pas pour ça. Et puis, Ron est d'accord avec moi en pensant qu'elle est plus tournée vers les filles que vers les hommes.

- Je pense aussi.

Il me sourit de nouveau, d'un sourire gentil cette fois. Je levais ma tête en lui souriant aussi, déposant un rapide baiser sur ses lèvres en rigolant. Il se mit à rire avec moi, déposant aussi de rapides baisers sur mes lèvres.

Avant qu'on ne se sépare, on entendit des bruits de pas dans le couloir. Quand on se tourna vers l'origine des bruits de pas, on vit Luna qui marchait en sautillant comme elle en a l'habitude. Elle regardait le plafond, ne nous, ayant pas remarquer. Ce n'est que quand elle s'arrêta devant nous qu'elle nous regarda d'un sourire ailleurs.

- Bonjour Harry, bonjour Draco. Qu'est ce que vous faites ici tout seul ?

- Et ben... Dis-je un peu gêné.

J'étais tout rouge et je m'étais séparé de Malfoy. Le blond rigola encore gentiment en voyant ma gêne.

- On passait simplement un moment ensemble, dit Draco.

- Vous êtes de nouveau ensemble ?

- Oui, depuis une semaine.

- Je suis contente alors, j'avais demandé aux nargols de vous aider. Tout va bien pour vous alors.

- Oui, il faut juste que j'arrive à dire à Ginny que je ne l'aime pas.

- Tu as de la chance que Ginny t'aime.

Je la regardait un peu surpris, ce pourrait-il que...

- Dit moi Luna, tu aimes bien Ginny ? Lui demanda Draco.

- Oui, je l'aime bien. On a passé beaucoup de temps ensemble et je pense qu'elle m'aime bien.

- Non, je veux dire si tu l'aimes en amour, si vous pourrez sortir ensemble, rectifia Malfoy.

La blonde sourit, regardant de nouveau le plafond.

- J'aime bien Ginny. Elle sent bon le feu de bois et elle est jolie quand elle vole, ses cheveux ressemble à du feu, comme ceux des dragons.

Draco sourit. Luna est une personne compliquée à comprendre mais là il était claire que Luna aimait Ginny. Elle vit dans son monde, dans sa bulle. Je me doutais bien qu'elle ne devait pas vraiment se rendre compte qu'elle avait des sentiments amoureux pour Ginny.

- Tu es amoureuse de Ginny, Luna.

- Elle a un jolie visage, j'aime bien le dessiner.

Je rigolais et Luna rit doucement avec moi.

- Bon, je vais vous laisser, je dois continuer de chasser ce mirgola.

Et elle répartit en sautillant, aussi vite qu'elle était arrivée. On le regarda partir tout lez deux et Draco avait un regard satisfait.

- Tu vois, je pense que Ginny et Luna ferait un très beau couple.

- Oui je pense aussi.

- Tu vas lui dire ?

- Oui.

- Tu me le promets ?

Je soupirais et reposais un nouveau baiser sur ses lèvres.

- Je te le promets, OK ?

Il me sourit de façon arrogante, heureux à la perspective de savoir la rousse arrêterait de vouloir sortir avec moi.

- Très bien, et si tu ne le fais pas je m'en charge.

- Oui, je sais.

- Aller, tu devrais aller te coucher maintenant.

Il déposa un dernier baiser sur mes lèvres avant de me lâcher et de partir vers les cachots.

- Dors bien, me dit-il en s'éloignant.

- Fais de beaux cauchemars, lui lançais-je ne plaisantant avant de disparaître derrière un mur direction ma salle commune.

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