Te pardonner [Drarry] (yaoi) Tome 2

Chapitre 7 : On parie ?

Deux mois que je ne suis pas ressorti le soir. Depuis ce soir, je n'ai pas reparlé au blond et j'ai tout fait pour l'éviter.

Parfois il m'arrivait de le croiser, mais je partais rapidement et l'ignorais.

Et puis il n'y a pas que ma relation avec la fouine qui n'évolue pas, il m'arrive souvent de croiser des élèves de serpentard et de gryffondor se battre ou bien se disputer. Bien sûr, si ils commençaient à se battre vraiment violemment j'intervenais et pas seulement en faveur des élèves de ma maison. Déjà que la relation entre les deux maisons n'était pas bonne, elle devint de pire en pire. C'est quasiment impossible de croiser un élève de chaque maisons parler ensemble sans se chercher des noises. Les seuls capable de cet exploit sont Ron, Hermione, Pansy et Blaise quand ils sont ensemble. Il m'arrive parfois de parler avec les deux serpentard mais moins souvent qu'avant, après tout j'avais encore du mal à leurs faire confiance après qu'ils soient eux aussi devenus des mangemorts, mais j'arrivais mieux car l'amour de Pansy envers Hermione de la part de Pansy et l'amitié de Blaise envers Ron qui avait l'air si sincère me fit changer un peu d' avis. Malfoy étant très souvent avec eux. Je dis aussi de temps en temps bonjour à Aaron quand je le vois passer.

Mes cauchemars et mes insomnies ne passaient toujours pas. Je rêvais souvent des morts. Parfois même, je les voie comme des fantômes dans mes rêves et ils viennent se plaindre que si ils sont mort, c'est ma faute...

Je n'arrivais pas à me sortir cette idée de la tête. Malgré toutes les fois où Ron et Hermione m'ont calmés et ont essayés de me faire comprendre que je n'étais pas la cause de leurs morts, qu'elle n'était autre que Voldemort, pour moi je les ai tué... Je me sens comme un assassin pour ces gens mais aussi pour Voldemort. On aura beau me dire qu'il était vil, cruel, qu'il ne faisait que le mal et avait fait souffert des centaines voir des milliers de gens. Je l'ai tué de mes mains...

Et toute ses pensées me font petit à petit tombé dans une lourde dépression que cette fois je ne laisse paraitre. Je ne veux pas que les gens aient pitié de moi, je déteste la pitié. C'est un sentiments rabaissant.

Aujourd'hui nous allions avec l'équipe de quiditch dont j'étais le capitaine nous entrainer pour le début du tournois de quiditch.

Nous étions en train de nous changer dans les vestiaires quand l'équipe des serpentard rentra dans les dortoirs. J'étais en train de mettre le haut de mon uniforme de quiditch et on pouvait voir le bas de mes abdos. Malfoy ne se gêna pas pour venir dévorer du regard le peu d'abdos que l'on voyait dépasser. Je me dépêchais de mettre mon t-shirt en lui lançant un regard noir.

- "Le terrain est pour mon équipe aujourd'hui, dis-je. Vous viendrez demain.

- Oh mais regardes ce que j'ai là Potter, me taquina Malfoy. Un petit mot de la directrice. Sachant que notre équipe joue dans trois jours et que la votre dans deux semaines et que apparemment ton équipe ne peut s'entrainer un autre jour, elle nous autorise à entrainer nos deux équipe ensemble."

Je sentis la colère bouillir au fond de moi et gagner tout mon corps. Mais j'essayais de faire baisser cette colère horrible qui me gagnait petit à petit. J'arrachais le mot des mains de Malfoy et vit qu'il avait belle et bien raison. Je lui lançais un regard noir tout comme les autres de mon équipe.

- "Ok, mais c'est moi qui prends les commandes, lui ordonnais-je.

- Très bien, en plus j'aurais l'occasion de pouvoir te battre en attrapant le vif d'or sous ton nez.

- Jamais de la vie Malfoy.

- On parie ?"

Il me lança un regard plein de défi. Si je n'acceptais pas, son équipe me prendra pour un trouillard tout comme mon équipe. Je ne doute pas trop de ma capacité à gagner.