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Février 2019

France

PDV INAYA

Ca sonne à l'appartement et vu que ça ne rentre pas, je me lève. Idriss est sur le pallier, il s'est reculer de l'encadrement de la porte.

-Salut. il me dit. 

-Salut. 

-Je suis...

-Tu ne veux pas rentrer? je le coupe.

-Si. 

Je me décale et il rentre dans l'appartement. Je lui propose un café qu'il accepte. Mon regard se pose sur ces mains, elles sont toujours aussi abimé une semaine plus tard. Quand il me voit les regarder, il les cache dans ces poches. 

-Tiens. 

-Merci. 

-Hugo n'est pas là. 

-Je sais. Je voulais te parler. Je suis désolé pour ce que t'as vu. J'aurais pas du faire ça devant toi. 

-Tu n'aurais pas du.

-Je sais. 

-C'est ton cousin Idriss, c'est ta famille. 

-Je n'aurais pas du le faire devant toi, je ne regrette pas du tout de l'avoir cogner.

-C'est ta famille, on pardonne tout à un frère.

-On pardonne d'avoir casser un truc, était maladroit. On ne pardonne pas un violeur. 

-Je ne voulais pas.

-Si c'était à refaire, je recommence mille fois. Mais pas devant toi. Ce n'st pas pardonnable ce qu'il a fait. A aucun moment. On a reçu une éducation, on a pas de criminel dans notre famille c'est pas maintenant que ça va commencer. On est tous d'accord avec ça, on a pas eu besoin d'en parler. Je suis pas venu pour m'excusez de ça. Je suis venu parce que tu as eu peur de moi. 

-Non.

-Si.

-Non, j'ai eu peur qu'il te fasse de mal. Je sais ce qu'il est capable. 

-Tu n'as pas eu peur de moi? 

-Tu ne m'aurais jamais frapper?

-Jamais.

-Je le sais. J'ai pas eu peur de toi. J'ai eu peur de lui. 

-Promet le moi.

-Je te le promet. J'ai jamais eu peur de toi.  

-Je suis désolé. 

-Moi aussi.

-Désolée de quoi? 

-J'ai détruit ta famille.

-Ne sois jamais désolé de ça. Personne ne t'en veux. Je te le promet.

-Merci. 

-De quoi?

-Jamais personne ne m'a défendu. 

-Je le refais 1000 fois. 

Elle rougit ce qui me fait sourire. Putain ce qu'elle est magnifique. Elle s'en va et revient avec un sac.

-Joyeux anniversaire. 

-Fallait pas. je dis. 

-J'ai pas pu te l'offrir la dernière fois.

Je prend le sac et je l'ouvre. J'ai découvert la pair de chaussure que je voulais depuis un petit moment. 

-T'es folle. je dis. 

-Tu ne les voulaient pas? 

-Bien sur que si. 

Brisée FRAMALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant