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Mai 2019

France

PDV IDRISS

L'ancienne Inaya est de retour. Elle est muette, elle est prostrer et elle n'a plus confiance en elle. Mon portable vibre, tous les gars sont dans le café.

-Ils sont tous prêt.

Elle ne répond pas et prend une boite. Pour avoir toujours vu Yemma en porté je sais ce qu'elle va sortir de la boite. 

-Inaya. je dis. Tu n'est pas obliger de te voiler.

-Si. Si je ne vais pas dans son sens, elle ne dira rien. C'est le temps d'une heure. 

Elle a des gestes qui sont automatique. Elle le met sans même réfléchir. C'est une vision que je ne pensais jamais avoir. Ces yeux sont plein de larmes, je me léve et je la prend dans mes bras. 

-Tu ne sais même pas combien j'aurai rêver d'avoir une mère aussi dévouer que toi. Crois moi que tes fils sauront tous que tu as fait pour eux. Regarde moi ormi.

Je la force à me regarder.

-Plus jamais tu ne porteras ça après aujourd'hui. Plus jamais. 

Elle hoche la tête. 

-Tu n'oublie pas, c'est personne. Tu ne te laisse pas marcher sur les pieds. Tu n'est plus la gamine de 12 ans, t'as 25 ans. T'es une femme forte, une guerrière. Tu vas gérer. Dit. T'es une femme forte elle ne t'atteindra pas.

-Je suis une femme forte. 

-Tu ne te laisse pas faire. Et tu nous fait un signe on arrive.

-Oui. 

-Et le plus important. N'oublie pas que je t'aime.

Elle sourit et m'embrasse.

-On est en retard. elle dit.

On a quitté son appart pour aller dans un café à l'autre bout de Paname. Hors de question qu'elle sache ou elle habite. Comme prévu, je rentre avant elle et je vais rejoindre Hugo et Doums à une table. On est tous dans le café, dans tous les coins. Mais je repère sa mère et ces frères. Hakim est juste derrière eux, il va pourvoir écouter et comprendre. 

-Elle va bien? me demande Hugo. 

-Nan. 

Elle arrive dans le café. Elle commence par nous chercher en faisant mine de chercher sa mère. Elle s'avance vers eux. 

PDV INAYA

Ils sont tous là, je ne craint rien. Je vais vers eux. 

-Inaya. dit un de mes frères.

-Bonjour. 

Je m'assois face à eux trois. Ma mère me regarde. 

-La France te dévergonde ma fille. 

-Bonjour Mama.

-Comment est ta vie en France? me demande Youssef mon petit frère de 20 ans maintenant.

-Très bien. je répond. 

-Tu fais quoi? ajoute son jumeaux Jibril.

-Qu'est ce que vous voulez? je demande. 

-Abel est malade. dit ma mère. Un cancer.

-Et alors? 

-Et alors on a besoin d'argent. 

-C'est pas mon problème. 

-C'est ton devoir de fille. 

-Ce n'est pas mon père. 

-Il t'a élevé, il a pris soin de toi.

-Quand il a pris soin de moi? Quand il m'a forcer de me voiler? Quand il m'a forcer à me marier?

-Il t'a offert son toit. Tu lui doit de l'aider. Je t'ai trouver un époux. 

J'ai rigoler. 

-Tu compte faire la même erreur combien de fois? Moi, Mina, tu compte marier Inès? Elle a 7 ans, ca peut faire une belle dot.

-Ne soit pas insolente. elle répond fermement. 

-Où sont mes fils. 

-Marie toi et je te dirai. 

Je reste silencieuse. Je ne sais même pas si elle est sérieuse ou non. 

-C'est un homme bien. dit Youssef. 

-Avec une belle dot. Ce qu'il nous manque. 

-Je vous plaint tous les deux. je répond. Vous avez deux parents monstrueux. Mais vu que vous laissez Mina se marier c'est que vous leur ressemblait bien trop. je dis. Il est absolument hors de question que je te donne un euro et encore moins que je te suive. Que je redevienne docile, que je dise oui à tout, que je redevienne ton pantin. Si j'ai à me remarier c'est à un homme que j'ai, pas contre de l'argent ou pour l'honneur de la famille. 

-Tu es une honte. 

Je souris. 

-Non. Je suis pas une honte. je répond. C'est toi qui est une honte. Tu me fais pitié. Tu n'as jamais était une bonne mère, jamais. Tu te caches derrière la religion mais toi et moi on connait la réalité. Tu n'es pas mieux qu'Hassan.

-Contemple toi dans ta vie minable. Mais on sait toutes les deux ou tu termineras. Tu reviendras vers moi à quatre pattes. 

-Non. Je ne suis pas toi, je ne suis pas dépendante. Je suis forte, j'ai pas besoin de toi. Creve en enfer. 

Je me lève mais elle retiens mon poignet. Hakim se léve. 

-Tire ta main avant que je le fasse. dit Hakim. 

-T'es qui toi? dit Youssef. 

-Lâche moi. je dis. Oublie pas, j'espère que ton mari va crever. 

Elle m'a lacher et je suis parti. Je sais que tout le monde m'a suivit. On est aller au plus pret c'est Théo. Je me suis dépêcher de tirer ce voile.

-Elle a dit quoi? demande Hugo. 

-De l'argent. Elle m'a trouver un autre mari. Sans ça je ne retrouverai pas mes enfants.

-T'as pas dit oui? dit Théo. 

-Non. 

-T'as assurer. dit Hakim. Tu l'as remise à sa place. 

-Ne remet jamais ça pour elle. dit Doums. Ne te voile plus.

-Merci d'avoir était là. 

-On est toujours là pour la famille.

Je suis rentré chez moi avec Hugo et Idriss. Je me suis mis au lit, ça m'a tuer.

-Ma nana c'est la plus forte. 

-J'en ai marre. 

-T'as gérer. 

-T'as pas entendu.

-Je t'ai vu. Tu ne t'ai pas laisser avoir. 

-Je veux mes enfants, mais en y allant de cette manière c'est replonger en enfer pour moi et pour eux. Je préfère les avoir loin de moi que près de moi dans cette situation.

-Tu les aura, je te promet. 

-Ne me laisse pas. je dis. Je t'aime. 

-Quoi? 

-Je t'aime. 

Il sourit et m'embrasse. 

Brisée FRAMALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant