SEX ADDICT II

5- Ellys a des doigts de fée

Je marche dans le couloir avec Léna en direction du cours de philo. Je sens qu'elle se retient de me poser des tas de questions. On s'installe sur les chaises froides, dans la classe froide et on râle parce qu'on commence vraiment à se peler le cul dans ce bahut. La prof entre et on commence à parler des névroses, du fait que selon Freud nous avons tous des envies immorales mais qu'on les garde cachées au fond de nous. Est-ce qu'avoir envie de coucher avec son prof d'anglais jusqu'à ce qu'il n'ait plus une seule goutte de sperme à sortir est immoral? Avec Léna, on commence à débattre pas très discrètement (mais toujours autour de ce sujet) de manière très... passionnée; la prof engueule Léna et la déplace (ouais, comme pour les petits, la honte). Ellys s'installe à côté de moi avec un sourire, peau blanche, yeux noirs, cheveux blonds coupés en un carré plongeant désordonné, elle est canon. Ses longs ongles manucurés sont noirs et brillants, je trouve ça très élégant. J'essaie de de nouveau porter mon attention sur le cours mais je vois un petit mot se glisser sur mon classeur. Je l'ouvre et lis : tu es très sexy aujourd'hui. tu trouves pas qu'on s'ennuie dans ce cours? Je la regarde de côté, surprise... j'ai peur de me méprendre. Son visage très fin est tout rouge. Je crois comprendre ce qu'elle veut de moi mais j'ai peur de me tromper... Elle reprend le petit papier et écrit dessus: je suis bi moi aussi. Elle pose très doucement sa main droite sur ma cuisse, l'air d'attendre mon assentiment. Je fais de même, j'ai besoin de me changer les idées, alors pourquoi ne pas commencer maintenant? Elle attrape ma main et la passe sous son pull: Ellys ne porte jamais de soutien-gorge. Mes doigts enserrent son sein et je caresse son téton de mon pouce en tournant autour. Elle baisse la tête et laisse échapper un léger gémissement, imperceptible presque. Je suis tellement concentrée sur ce que je fais que j'en ai presque oublié sa main à elle, je la sens remonter de plus en plus sous ma jupe, ses doigts s'enfoncent doucement entre mes lèvres et se mettent à jouer avec mon clitoris. Mmmhhh, elle s'y prend vraiment bien. Je pince son extrémité en réponse, et vais malaxer son autre sein. Elle accélère, je mords mes lèvres pour ne pas gémir. Je lâche sa poitrine et descend jusqu'à sa vulve, je vais lui rendre la satisfaction qu'elle me donne. Je pose toute ma main sur sa chatte et constate qu'elle est déjà complètement réveillée. J'introduis deux doigts et sens la cyprine mouiller sa culotte. Elle écarte un peu plus les jambes, presque inconsciemment, et je commence les vas et viens, d'abord lents puis de plus en plus rapides, les doigts bien appuyés sur la zone g. Elle se met à suivre le mouvement et accélère la cadence sur mon clito, je me retiens de faire du bruitage porno et apprécie réellement les places du fond à cet instant. Je regarde son visage, elle a l'air de chercher de l'air, se masse le sein avec sa main libre, les joues rouges. Ça m'excite encore plus. Son majeur fait le mouvement de la fin et je la sens me soulager de toute tension. Les jambes molles, je profite de l'orgasme qui s'estompe doucement, sens mes bouts se détendre lentement. Je continue de la doigter, la faisant inonder sa culotte, et me sers de ma paume pour la masturber en même temps, par pressions appuyées. Ses jambes s'écartent encore, elle se cambre et jouis, le plus silencieusement possible. Ça me paraît être un miracle que personne ne nous ai entendues. On essaie ensuite de faire mine de s'intéresser au cours et nous jetons de rapides coups d'œil complices. Lorsque la sonnerie nous vrille les oreilles, elle se lève, et me tend son numéro.

- Si un jour tu as besoin de moi, n'hésite pas!

Elle s'éloigne de sa démarche discrète, et sort de la salle. Je ramasse mes affaires, et tout ceci viens de me donner une idée.....séduisante. Mon appétit sexuel est bien réveillé, et je ne compte pas m'arrêter là. J'attends que Léna soit prête et m'apprête à sortir, mais vois que quelqu'un nous guette, posté à côté de la porte. Oh, pitié! Je passe devant Zack en coup de vent, il m'attrape le bras et me dis:

- Layne, ça suffit, tu m'as assez puni comme ça! Il faut qu'on parle!

Je le toise d'un regard hautain. Après sa trahison, et surtout après avoir connu le sexe avec Raphael, comment dire qu'il ne me fait plus rien. Rien du tout. Il m'entraîne avec lui dans un recoin et continue sa litanie.

- J'ai merdé et ça fait plus d'un mois que tu m'ignores.

- Ça fait un mois, tu exagères.​

- Là n'est pas le propos! Depuis, je n'ai pas recouché avec une meuf plus d'une fois, je peux pas zapper tout ce qu'il s'est passé entre nous! C'était.... magique.

Baratineur. Si tu crois que c'est comme ça que je vais revenir, en me racontant n'importe quoi? Léna m'a dit que tu te tapes cinq filles différentes en une semaine, et tu voudrais que je te croies?

- Arrête!!! Je déteste qu'on me prenne pour une conne et là tu recommence à mentir! Et puis même si c'était vrai, tu ne me fais plus envie Zack, plus du tout. Ce qu'il s'est passé entre nous, c'était bien, je vais pas mentir, mais je connais quelqu'un qui m'a donné plus de plaisir que quiconque jusqu'à présent.

Il est bouche bée, l'incompréhension est palpable. Pauvre con imbu de lui-même. Je me rapproche de lui afin qu'il imprime bien mes mots dans sa tête.

- Il m'a faite jouir comme folle et crois-moi tu ne pourras jamais me faire ça. Alors oublie-moi et fous-moi la paix.

Je fais volte-face et m'éloigne. J'ai peut-être un peu minimisé le plaisir qu'il m'a donné quand nous étions ensemble, pour les "besoins du script", mais je n'ai pas menti sur la suite. Léna me regarde, elle attend des explications. Je vais lui en donner; elle m'a prouvé que malgré son dérapage elle était bel et bien ma meilleure amie. Et je ne veux plus garder tout ça pour moi de toute façon. Je lui raconte tout depuis le début, comment je l'ai reconnu en cours (et vice-versa), à quel point j'ai eu envie qu'il me prenne. Jusqu'à ce matin. Elle écarquille les yeux, surprise.

- Wow. Eh ben. Dire que t'as vécu tout ça sans que je m'en rende compte. Mais bon, sans rancune, tu avais tout à fait tes raisons de garder ça secret. Je comprends mieux pourquoi le prof avait l'air bizarre ces derniers temps.... dit-elle avec un gloussement.

- CQFD.

- Je te comprends tu sais, il est très sexy. Je serais presque jalouse, tu peux me filer son numéro?

Je lui envoie un petit coup de coude dans les côtes. On rit.

- Et donc, tu penses être amoureuse? Qu'est-ce que qui te fais penser ça?

- Je ne sais pas... mais je pense sans cesse à lui. Je ressens quelque chose qui me pousse à penser, à faire ou dire des trucs débiles, ou insensés et je ne sais pas ce que c'est. Ca ne m'étais jamais arrivé...

Elle pose un regard plein de compassion sur moi.

- Alors oui, c'est ça, l'amour. Peut-être pas avec un grand A, mais c'est un début là.

Youpi.

Je rentre chez moi, fin de journée, passe un moment avec ma mère avant qu'elle ne parte bosser, puis file dans ma chambre et me déshabille vitesse grand V. Demain, j'appelle Adam pour savoir si il est chaud pour un plan à trois, avec Ellys et moi. Mais là, ce n'est pas à ça que je pense.

Je l'ai évité dans les couloirs aujourd'hui, et là j'ai trop envie de lui. Je m'allonge, les cuisses ouvertes, et commence à me doigter énergiquement. Je pense à lui nu, à lui qui bande contre moi, à lui qui enfonce son pénis en moi. Je tâche mes draps, et continue une demi-heure comme ça pour pouvoir jouir. Les yeux dans le vague, j'ai toujours envie de coucher avec cet homme.