Tu regardes le feu dans la cheminée de la salle commune de Gryffondor. Confortablement installée sur un canapé, une douce odeur de bois brûlé vient te chatouiller les narines. C'est le samedi soir. Tu es terriblement fatiguée mais tu as envie de rester éveillée. Tu t'allonges. Le feu crépite et ton esprit vagabonde. Sans t'en rendre compte, tu t'endors lentement.
Un rayon de soleil t'éclair le visage et tu commences à te réveiller. Tu sens une présence à côté de toi. Tes yeux souvrent. Tu tournes la tête et vois Fred allongé à côté de toi. Tu ressens un étrange bien-être. Fred et toi êtes amis depuis quelques années mais vous n'avez jamais été aussi....proches.
- Tu te réveilles tôt ! dit-il avec un petit sourire
- Pourquoi tu dors pas dans ton lit ?
- Je pourrais te poser la même question.
- Oui, mais c'est toi qui est venu dormir à côté de moi.
- J'arrivais pas à dormir, du coup je suis venu dans la salle commune, j' ai vu que tu dormais et j'ai voulu voir si c'était confortable.
Tu rigoles.
- T'es pas croyable ! Des fois je me demande ce qu'il te passe par la tête. Tu as bien dormi ?
- J'ai jamais aussi bien dormi !
Vous passez la journée ensemble. Vous rigolez beaucoup en pensant à toutes les nouvelles farces que vous pourriez inventer.
Le lundi matin, tu te rends à ton cours d'histoire de la magie, toujours aussi ennuyant. Le cours sur la guerre des géants ne semble intéressr oersonne dans la classe.
Tu repenses à ta nuit avec Fred. Des centaines de questions te traversent la tête. Tu te demandes si il t'a dit toute la vérité. Ce n'est sûrement pas la première fois qu'il fait une insomnie et pourtant il ne t'as jamais dit qu'il était déjà allé dormir dans la salle commune.
La sonnerie retentit et tu chasses Fred de ton esprit.
Le cours de Défenses contre les Forces du Mal est décidément bien plus intéressant ! Ça a toujours été ta matière préférée. Ce jour là vous étudiez les sirènes.
Tu as fini les cours et tu marches dans un couloir pour rejoindre la salle commune. Il y a rarement du monde dans ce couloir, c'est pour ça que tu aimes l'empreinter. Soudain, une main se plaque sur ta bouche et quelqu'un t'attire précipitamment dans une salle vide. Ton cœur bat la chamade. Tu n'as même pas le temps de réagir et la porte s'est déjà refermée. La personne te lâche et tu découvres Fred face à toi. Vous vous regardez un instant.
- Désolé, je sais que je t'ai fait peur.
- Pourquoi tu....
Tu n'as pas le temps de finir ta phrase. Fred te plaque contre le mur et t'embrasse. Après une seconde d'incompréhension tu passes tes mains dans ses cheveux et lui rend son baiser.
Il sourit contre ta bouche et te prend par les hanches et te colle contre lui.
A bout de souffle vous vous regardez longuement.
- Je voulais faire ça depuis longtemps, dit-il, je t'aime.
- Moi aussi je t'aime Fred.
Vous vous embrassez encore. Il s'apprête à enlever ton ta chemise et te demande :
- Je peux ?
- Bien sûr !
Tu ne réalise pas vraiment ce qu'il se passe tellement tu es excitée. Il deboutonne ta chemise et la jette dans un coin de la pièce. A ton tour tu lui enlève la sienne. Mon dieu qu'il est musclé ! Tu le contemple pendant de longues secondes. Il te relève la tête et t'embrasse fougueusement. Il te porte et tu enroules tes jambes autour de sa taille. Tu sens son érection à travers son pantalon. Tu te serres contre lui et tu l'entends gémir.
- Je vais plus pouvoir tenir longtemps à ce rythme là, murmure-t-il dans ton oreille.
Il te pose sur un bureau et il t'enlève ta jupe. Il se rapproche de toi et tu lui enlèves le reste de ses vêtements. Il commence à t'embrasser le cou et remonte jusqu'à ta bouche. Ses mains se baladent sur ton corps et détachent ton soutien-gorge. Il introduit doucement sa langue dans ta bouche. Il t'allonge sur le bureau. Il pose sa main sur ta cuisse et remonte vers ton entre-jambe. Il enlève ta culotte et introduit un doigt en toi. Tu gémis contre sa bouche. Il interrompt votre baiser et te regardes dans les yeux. Tu te mords la lèvre et dit :
- J'ai envie de toi.
Un sourir coquin s'installe sur sa bouche. Il se place entre tes cuisses et commence des longs va-et-vient. En même temps il t'embrasse la poitrine. Il accélère ses va-et-vient.
- Oh Fred !
Il te plaque la main sur la bouche et te dit avec un sourire :
- Pas si fort, on pourrait nous entendre !
Tu te perds un instant dans ses yeux pétillants d'excitation. Vous continuez encore un long moment avant d'être complètement épuisés.
Il se retire et vous vous rhabillez. Sans que tu t'y attendes il te fait un câlin par derrière et te murmure à l'oreille :
- J'espère que tu arrives encore à marcher, je suis pas certain d'y être allé doucement.
Il t'embrasse dans le cou.
- On recommence quand tu veux mais pour le moment il faut rentrer dans la salle commune avant le couvre-feu.
