déportation

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-" Je dois bien avouer que votre cas est très délicat Monsieur Fushiguro, et je dois dire, que vous ne faite rien pour l'arranger.

- Je sais, monsieur Nanami, mais... j'étais énervé."

Nanami resta sans bouger, à fixer Megumi à travers ses lunettes.

-" Oui, je l'ai vue, tout comme les médecins de l'hôpital quand ils ont vu arriver monsieur Mahito presque mort sur un brancard. "

Megumi retint un rire, en voyant l'expression parfaitement neutre de son avocat.

Après avoir frappé Mahito, Megumi fût stoppé par les gardes et envoyé en isolement comme il y a quelques jours de cela. Nanami était venu le voir, pour lui expliquer la situation.

-" C'est aussi critique que ça? Ma situation actuelle je veux dire.

- Je dirais qu'on ne peut faire pire. Vous venez d'arriver dans cette établissement, et donc le système ne vous connaît pas. De plus vous avez déjà été en isolement pour... détention et consommation d'alcool illégal. Voilà pourquoi, le juge à décider de vous étiqueter " Détenu à risque". Vous serez donc changé de secteur demain après-midi. "

Nanami commença à ranger ses affaires, près à sortir de la petite salle où ils se trouvaient.

-" Et attendez! Comment cela, "changer de secteur"."

Kento se retourna et toisa légèrement Megumi, qui lui, était totalement perdu.

-" Vous serez transféré dans le bâtiment d'à côte, qui est réservé aux prisonniers violents. Je crois, qu'il n'y en à qu'un en ce moment. Vous pourrez être tranquille comme cela, il n'y aura personne pour vous... énerver. "

Megumi savait que Nanami était quelqu'un d'obtus mais il ne pensait pas au point de lui en vouloir pour avoir frappé Mahito. Mais maintenant, il se retrouvait dans une sombre merde. Cela voulait t'il dire, qu'il allait vivre dans le même bâtiment que le roi? Ou même dans une cellule voisine à la sienne?

Rien qu'à cette pensée, les mains du brun commencèrent à trembler alors qu'il entendait Nanami quitter la salle. Megumi sentit une goutte de sueur glacée couler le long de son front pour s'échouer sur ses menottes. Je ne pourrais jamais... le regarder dans les yeux...encore une fois...

Le lendemain, Megumi fût sortie de sa cellule d'isolement sans aucune douceur par des gardes armés et plus nombreux que d'habitude. Ce fût réellement à ce moment, que Megumi prit conscience que tout allait changer.

En empruntant les différents couloirs jusqu'à la nouvelle cellule qui l'attendait, le brun commença à ressentir les mêmes sensations que lors de son arrivée. Le peur, la crainte, l'appréhension. Seulement, il n'y aurait personne. Personne pour l'accueillir comme l'avait fait panda. Personne avec qui regardait la télé, ni de télé d'ailleurs. Il n'y aurait rien, hormis un homme qui lui faisait perdre pied d'un simple regard.

Un fois dans la salle des cellules, il pût clairement observer la différence comparé à ce avec quoi il était habitué. Il n'y avait pas table au centre, et donc, le déjeuner était servi individuellement. De plus, les portes étaient entières vitrée, alors que les autres ne l'étaient que partiellement. Ainsi, il n'y avait pas une once d'intimité. Megumi en profita pour balayer du regard toutes les cellules, afin de trouver le roi mais il n'y avait personne ; toutes les cellules semblaient vides. Megumi se retourna vers l'un garde qui l'escortait, le même qui l'avait emmené à l'isolement lors de son abus d'alcool.

-" Je croyais que je serais avec un autre prisonnier.

- C'est le cas, le directeur à juste décidé que ce serait plus prudent de te déporter durant sa promenade, on ne sait jamais."

Megumi déglutit difficilement, il était de plus en plus fébrile alors qu'ils montaient les marches jusqu'à sa nouvelle cellule. Ils le mirent en face, puis lui enlevèrent ses divers menottes dans un ballet bien orchestré et répété. Mais juste avant que le garde ne ferme la porte, il donne une tape sur l'épaule du brun, accompagné d'un "bonne chance" qui se voulait sincère. Et puis, il ferma définitivement la porte et repartit dans le bruit assourdissant de ses claquements de talons et ceux de ses collègues.

Megumi resta quelques secondes sans bouger, le temps de contempler sa chambre. Elle était plus petite et plus rectangulaire que la précédente, mais c'était normal. Ces cellules étaient faites pour n'accueillir qu'un détenu. Son lit était fixé sur le côté droit de sa cellule et cachait les toilettes de la porte vitrée. Il y avait également un petit bureau contre le côté gauche cette fois. Et cela était tout. Alors, Megumi s'assit sur son lit.

Au bout d'une bonne demi-heure, à être toujours assis en tailleur sur son matelas, il entendit une porte s'ouvrir. Son souffle se coupa. Il n'osa pas se lever pour aller voir ce qui se passait, il savait déjà. Il ne se fia qu'à sa vision panoramique pour entrevoir les mouvements des gardes et de son nouveau camarade. Il les vit montrer le deuxième escaliers, qui mènait directement au cellule en face de la sienne. Il resta penaud, quand il se rendit peu à peu compte, que le cellule du Roi était celle pile en face de la sienne. Ainsi, même avec au moins 20 mètres de distance entre les deux, chacun pouvait observer dans les moindre recoins la cellule de l'autre. Eh merde... Le brun essaya de se calmer et souffla un bout coup en fermant les yeux. Il se disait qu'il devait agir comme si il était seul. Comme ci personne ne l'observait. Il devait à tout prix faire ce qu'il savait faire de mieux : l'ignorant.

Bien entendu, cela était bien plus facile à dire qu'à faire, car, quand les gardes eurent fini de retirer les menottes du Roi, Megumi ne put s'empêcher de tourner légèrement la tête. Les agents partaient et le roi se frotta légèrement les poignets qui, d'après le peu que put observer Megumi, étaient tatoués, comme son visage d'ailleurs. Bien que Megumi n'était pas un grand fan de tatouage, il devait bien admettre que cela lui allait diaboliquement bien. Ses formes géométriques dessinaient parfaitement les mâchoires droites du rosé lui donnant un air encore plus animal, sauvage. Megumi en était fasciné, et resta quelques secondes à le contempler la bouche entrouverte jusqu'à ce qu'il croisa ces yeux rouges tant redoutés. Le roi le fixait également, en plissant légèrement les yeux, sûrement dû à la distance, afin de pouvoir détailler le brun de haut en bas. Megumi détourna vivement le regard totalement crispé comme si il avait pris une douche froid. Mais, malgré sa vitesse, Megumi avait tout de même pu apercevoir un sourire légèrement sournois se dessiner sur le visage si expressif du Roi. Megumi sut à ce moment là, qu'il était vraiment dans de beaux draps...

(Ceux de sukuna... ) 😂 ok bonne blague.... En tout cas je me suis bougée les fesses et les choses intéressantes vont enfin commencer.... 😏😏

MEURTRIERS (Sukuna X Megumi)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant