douce mélancolie joyeuse du printemps

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Que la tristesse est pâle et vaine

Sous un soleil de joie certaine,

A la lumière des yeux qui rient

Sous un jour sans alarme ni cri.

Elle est la beauté quand finit la vie :

Oubliée.

On se demande ce qui lui a pris 

D'exister. 


Aujourd'hui c'est le printemps, le vrai.

Il éclot dans mon cœur qui renaît, 

Regarde l'hiver avec émerveillement,

Ces bleus gris, ces arbres immobiles sous le vent.

Et tout baigné de lumières, d'odeurs, de bruits,

De ses couleurs d'enfants et d'amours interdits, 

Il se dit que c'est beau ce calme

Qu'elles sont poétiques ces larmes,

Ces branches nues sur un ciel frémissant de neige,

Le silence des flocons, discret florilège

Dans le froid rappelant la douleur et la faim

Dans cette aurore infinie jusqu'à ce qu'enfin

Ce soit la longue nuit...


Mon printemps tout à son plaisir,

Face à ce tableau ne peut rire

Ni ne peut l'envier et pourtant

J'aime frémir de temps en temps.

Poèmes - ou promenades sous la pluie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant