C'est un monde instable, qui s'en va quand je pars
Qui m'attend et me manque souvent, tous les soirs.
C'est un peu comme un sentiment localisé,
Une fenêtre qui me permet de respirer
Sans logique, science, politique, futur
Où je suis seule, joyeuse et sans mon armure.
Et le temps a un rythme lent qui se balance,
Changement de chanson et un jour recommence.
Comme la fumée je ne touche pas le sol,
Mes rêves pleins d'espoir, je m'y noie ; j'en rigole.
J'y vois des lumières parce que je suis dans l'ombre.
La silhouette fantôme des arbres sombres
Cache la ville, dont je n'entends qu'un murmure,
Cache le monde comme le ferait un mur.
Entre eux il fait froid, les odeurs sentent la nuit,
Ils laissent danser le vent et couler la pluie,
Ils soutiennent le plafond du ciel étoilé,
Bien à propos mais peu visible en vérité.
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Poèmes - ou promenades sous la pluie.
PoetryDes poèmes souvent courts, Pêle-mêles, sans rapport. Ils ne valent pas nos corps, Presque aussi doux que l'amour.