A l'amour céleste il préféra la beauté des étoiles

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Le ciel azuré qui se sentait vide et seul

Se tissa en coton une robe et un voile

Pour séduire le grand cosmos fardé d'étoiles.


Mais le cosmos vers le néant tournait son oeil

Rayonnant il étendait les fils de sa toile

L'amour céleste froissait les froides étoiles.


D'humiliation le ciel noircit sa tenue blanche

Puis honteux de sa laideur il la déchira

Et en milliers de larmes ternes elle chuta.


Les terres frissonèrent sous cette avalanche

Silencieuses elles écoutaient le pauvre fracas

Du bleu qui se précipitait toujours plus bas.


Quand le ciel fut lavé par sa peine infinie

Et que la terre fut parcourue d'un sang bleuté

La lumièr dessina sur les lacs son reflet.


Il laissa le cosmos à sa course infinie

Troublé par la découverte de sa beauté

Qui flotte ça et là sur ses profonds regrets. 



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