Interruption et discussion

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Bonjour, voici le nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira.


Balthazar fut réveillé, quelques heures plus tard, par des bruits d'appareil photo et des chuchotements qu'il reconnut comme appartenant à Eddy et Fatim. Il émit un léger grognement tandis qu' il ouvrait les yeux. Ce mouvement eut pour effet de faire taire ses deux collègues. Ils s'empressèrent de lui dire:

Eddy et Fatim: "Bon, on te laisse 5 minutes pour capitaine et on revient " réveiller TA capitaine et on revient."

Ils sortirent de la pièce et il se rendit compte qu'Hélène était dans ses bras, lui tenant fermement la main. Il la regarda pendant une minute, sans bouger. Elle paraissait si calme. Puis, de sa main libre, il remit une des mèches d'Hélène en place. Il commença à la réveiller en lui murmurant:

Balthazar: "Mon amour, il est..."

D'ailleurs, quelle heure était-il? Il regarda l'horloge, il était 18h. Cela faisait donc environ 3h qu' ils étaient endormis. Il recommença à essayer de la réveiller et au bout de 2 minutes, ses efforts payèrent. Il la sentit bouger dans ses bras et elle ouvrit les yeux. Il la regarda amoureusement et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Elle lui sourit et il lui dit:

Balthazar: "Il faut que I'on se relève un peu, Eddy et Fatim sont devant la porte."

À ces mots Hélène se releva brusquement sans pour autant lâcher la main de SON légiste. Raphaël autorisa Eddy et Fatim à entrer. Ceux-ci, comme d'habitude, se disputaient. Coucher ensemble ne les avait pas aidés à s'entendre mieux pensa Balthazar. Il essaya de les calmer:

Balthazar: "Du calme les enfants. Papa est là." dit-il mi-rigolant, mi-sérieux.

Fatim: "Pardon, mais on a appris que tu étais réveillé et on a décidé de venir."

Balthazar: "Ok, et ça faisait combien de temps que vous nous observiez quand je me suis réveillé ?"

Eddy: "Hum... Environ 5 minutes !"

Balthazar: "Ah, j 'ai oublié de vous demander. Est-ce qu'il y a eu des meurtres depuis que je suis dans le coma ?"

Fatim: "Non, pas un seul."

Balthazar en un sourire de satisfaction.

Balthazar: "Ils ont eu peur que le meilleur légiste de France ne puisse pas les autopsier." dit-il avec le plus grand des sérieux.

Hélène leva les yeux au ciel mais sourit. Le légiste était comme ça, et c'était en partie grâce à ça qu'elle était tombée amoureuse.

Hélène: "Ça va les chevilles !?"

Balthazar: "Parfaitement."

Eddy et Fatim restèrent un petit moment à discuter et à rigoler. Puis, ils finirent par partir. Balthazar se tourna alors vers Hélène et lui demanda:

Balthazar: "Tu as bien dormi ?"

Hélène: "Je n'ai jamais aussi bien dormi ?"

Balthazar: "Il est vrai que de nombreuses femmes me l'ont déjà dit." dit-il en rigolant

Hélène: "Hé, je te permets pas ." dit-elle d'un air faussement contrarié "Et ne me dis pas que tu te permets tout seul " ajouta-t-elle en souriant.

Balthazar rigola puis la prit dans ses bras et la tira vers lui. Elle se laissa faire et mit sa tête sur le torse du légiste. Elle resta là, silencieuse, à écouter son cœur battre. Au bout d'un moment le médecin arriva et la fit sortir car le légiste devait passer des examens. Elle lui dit qu'elle reviendrait le lendemain. Elle rentra chez elle et reçut un message de Balthazar lui disant "Tu me manques déjà" Elle sourit et rougit légèrement. Elle se changea, mangea et se coucha en pensant au brun. Le lendemain, elle se réveilla et vit qu'il était 9h30. "Enfin, une nuit complète" pensa-t-elle. Elle savait que c'était grâce au légiste. Elle se leva, se lava et s'habilla. Elle sortit de chez elle et elle passa acheter des viennoiseries car elle savait qu'il adorait ça et qu'il devait détester la nourriture de l'hôpital. Lorsqu'elle entra dans la chambre 308, le visage du légiste s'illumina lorsqu'il vit ce que lui apportait la capitaine.

Balthazar: "Merci Hélène, la nourriture ici est dégueulasse. J'ai hâte de sortir de l'hôpital, comme ça, tu pourras goûter à ma merveilleuse cuisine."

Hélène: "Wow, ça va les chevilles?"

Balthazar: "Et bien, en vérité, elles vont parfaitement bien. Mais te remercie de t'en soucier." dit-il en riant.

Hélène fit de même puis redevint sérieuse. Elle s'assit sur le lit et lui dit:

Hélène: "Plus sérieusement, comment tu vas?"

Balthazar: "Si je suis en train de faire des blagues, c'est que je vais bien. Non ?"

Hélène: "C'est vrai. Mais j'ai une question, est-ce que tu te serais vraiment immolé?"


J'espère qu'il vous a plu. Rendez-vous sur mon compte Instagram (mathildebaltha) pour une surprise. Sinon, rendez- vous samedi à 18h.

Je t'aime tellementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant