Coupable

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Delgado: "Mieux, j'ai son identité. Il s'appelle Baptiste Aloy et il a 35 ans. C'était un collègue de la victime."

Hélène: "On tient notre tueur. Lancez un avis de recherche."

Delgado: "C'est déjà fait, on devrait pas tarder à le choper."

Hélène: "Parfait. Tu passes me voir ce soir ?"

Delgado: "Avec plaisir, à plus."

Ils raccrochèrent et Balthazar lui dit:

Balthazar: "Quand tes enfants arriveront, je m'en irai et je visiterai l'hôpital pour vous laisser de l'intimité."

Hélène: "Merci, mais après tu reviens."

Balthazar: "Bien sûr que oui. J'ai eu assez peur pour les dix prochaines années."

Hélène: "Avec toi aussi j'ai eu assez peur."

Balthazar: "Je suis tellement désolé de t'avoir fait endurer ça."

Hélène (en se penchant vers lui): "C'est déjà largement pardonné."

Elle l'embrassa et il lui répondit longuement. Ils durent stopper le baiser par manque d'air mais, pour maintenir le contact, Raphaël la prit dans ses bras. Au bout d'un moment, de légers coups contre la porte les ramenèrent à la réalité et ils s'écartèrent. Manon entra, suivie de son frère et se précipita dans les bras de sa mère pendant que Balthazar sortit discrètement de la pièce. Une demi-heure plus tard, il avait fini son tour de l'hôpital et était de retour devant la machine à café de l'étage où était Hélène. Les enfants de cette dernière vinrent à sa rencontre.

Manon: "Elle s'est endormie. Vous allez bien ? Vous avez l'air fatigué."

Balthazar: "Non, ça va. C'est l'émotion."

Hugo: "Maman nous a dit à quel point vous l'aimez. Elle est tellement plus heureuse avec vous qu'avec notre père."

Balthazar: "Un jour, il lui a fait tellement mal que j'ai dû faire beaucoup d'efforts pour éviter de lui casser la gueule."

Manon: "Vous inquiétez pas, on l'a énormément engueulé quand on a appris la vérité. Et dire qu'il nous avait fait croire que c'était maman la méchante, celle qui avait détruit notre famille. La vérité, c'est que c'était lui."

Balthazar: "Ne coupez pas trop les plombs avec lui quand même. C'est votre père."

Manon: "Oui, mais y'a rien qui puisse pardonner ce qu'il a fait."

Balthazar: "Essayez quand même un peu. Ça peut vous aider."

Hugo: "De toutes façons, ce qui importe aujourd'hui, c'est que maman aille bien."

Balthazar: "C'est vrai. Je vais aller la voir, je veux plus la laisser seule."

Manon: "Bien sûr, on repassera un autre jour."

Balthazar s'en alla et rentra silencieusement dans la chambre d'Hélène pour ne pas la réveiller. Il s'installa dans le fauteuil à côté du lit et s'endormit. Lorsqu'il se réveilla, il vit qu'Hélène était assise sur le bord de son lit et le regardait en souriant. Il lui demanda:

Balthazar: "Pourquoi tu me regardes comme ça?"

Hélène: "Ca fait du bien de pouvoir t'observer sans t'entendre parler sans arrêt."

Balthazar (en ouvrant ses bras): "Viens."

La blonde se blottit dans les bras de Raphaël et s'assit sur les genoux de ce dernier. Ils restèrent un moment comme ça et il lui demanda:

Balthazar: "Comment tu te sens ?"

Hélène: "Bien mieux. Des nouvelles du tireur ?"

Balthazar: "Je sais pas, je me suis endormi rapidement." (en prenant son téléphone) "Je vais appeler Delgado."

Delgado: "Salut Baltha! Tu rappelles enfin !"

Balthazar: "Désolé, je dormais. T'as des infos ?"

Je t'aime tellementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant