Je t'aime tellement

J-1 avant le procès

Désolé pour mon retard, j'avais pas le temps de recopier mon chapitre. Mais le voilà et j'espère qu'il vous plaira.

Delgado: "On a réussi à capturer Baptiste. Il a pas émis de résistance et il a avoué directement. J'pense qu'il voulait apaiser sa conscience."

Hélène: "Merci Jérôme. Tu passes vers quelle heure ?"

Delgado: "Dans environ une heure. Pourquoi ? T'as hâte de te débarrasser de Balthazar ?"

Hélène: "Bien sûr que non ! On a essayé de me tuer et j'aimerais savoir pourquoi et aussi qu'est-ce qui l'a poussé à tuer son collègue."

Delgado: "Très bien, je finis la paperasse et j'arrive."

Hélène: "À plus."

Un heure plus tard, Delgado, Hélène et Balthazar étaient assis sur le lit de la flic et discutaient.

Hélène: "En attendant, tu m'as pas dit le mobile du tueur."

Delgado: "Robert et Baptiste étaient en concurrence pour un poste et Robert lui a volé un client ce qui lui a permis d'obtenir le poste. Baptiste l'a confronté, ils se sont battus et ça a dérapé. Quand il a cru qu'on se rapprochait, il a voulu nous faire peur et il t'a tiré dessus."

Hélène: "En gros, j'étais juste une victime collatérale."

Delgado: "C'est ça."

Ils continuèrent à discuter jusqu'à ce qu'Hélène commence à montrer des signes de fatigue. Delgado et Raphaël rentrèrent chez eux. Au bout de quelques jours, Hélène put rentrer chez elle et reprendre le travail même si Raphaël restait aux petits soins pour elle. Deux semaines passèrent ainsi et, le jour du procès arriva. Balthazar était devenu intenable et heureusement que sa belle était à ses côtés pour le canaliser car il aurait sûrement détruit la moitié de son appartement. La veille du procès, Hélène passa chez elle. Elle récupéra des vêtements pour le lendemain, son pyjama, ses affaires de toilette et son chargeur de portable qu'elle mit dans sa valise. Elle prit cette dernière et se rendit chez le légiste, bien décidée à lui faire penser à autre chose. Elle sonna, il lui ouvrit et la laissa passer. Elle déposa sa valise dans le salon et il la prit dans ses bras en lui disant:

Balthazar: "Mille merci d'être avec moi, à chaque fois que j'en ai besoin."

Hélène: "T'as pas besoin de me remercier, je le fais avec plaisir. Parce que je t'aime. »

Balthazar: « Alors merci de m'aimer et de pardonner mes conneries. Parce que je sais que c'est pas facile tous les jours et je peux être vite pénible. »

Hélène (en riant): "Ah... Enfin tu reconnais ! Mais c'est un miracle !"

Balthazar: "Il est 19h, tu veux manger quelque chose préparé par ton miraculé ?"

Hélène: "Avec plaisir."

Balthazar: "Alors au menu: pizza hawaïenne faite par mes soins qui est déjà en train de cuire dans le four."

Hélène: "J'en ai mangé alors je vais tester."

Balthazar: "On se fait un plateau ciné ce soir ?"

Hélène: "Ouais. Tu proposes quoi comme film ?"

Balthazar: " j'ai plein de DVD Disney dans le meuble télé. »

Elle le dévisagea, comme pour vérifier qu'il était sérieux mais, voyant qu'il l'était, elle alla regarder ce qu'il avait. Après réflexion,cela ne l'étonnait même pas qu'il en ai. L'homme qu'elle aimait était resté un enfant, et c'était un peu comme ça qu'il l'avait séduite.