Confessions partie 2

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Et voilà le 16ème chapitre.


Lorsqu'ils se séparèrent, il finit de faire la salade et la leur servit.

Balthazar: « Tu sais, quand tu me parlais quand j'étais dans le coma, je t'entendais. C'est pour pouvoir te répondre que j'ai tout fait pour me réveiller. Alors merci, merci de ne pas m'avoir lâché. »

Hélène: « Tant qu'on en est aux remerciements, je te remercie de m'avoir accueillie chez toi. Quand j'ai appris qu'Antoine me trompait. »

Balthazar: « Si ça tenait qu'à moi, il aurait eu mon poing dans sa gueule. La seule chose qui m'en a empêché, c'est le respect que j'ai pour toi. »

Hélène: « Il l'aurait pas volé mais je voulais aussi te re-remercier pour m'avoir sauvée avec tes mots et ton geste, lorsque j'étais à un pas de me suicider, sur le pont. »

Balthazar: « T'as pas à me remercier. Si t'étais morte ce jour-là, j'aurais pas survécu. »

Hélène: « Mais je suis là, tout va bien et on est ensemble. »

Balthazar: « C'est vrai. Mais je veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. »

Hélène: « Je suis flic, il y a toujours des risques. Mais il y a des années, j'ai accepté de les prendre. »

Ils finirent de manger et s'installèrent sur le canapé. Hélène finit par s'endormir dans les bras de Balthazar. Celui-ci mit un de ses bras dans le dos de la blonde et mit l'autre sous les jambes de cette dernière. Il la porta jusqu'à la chambre et la déposa doucement sur le lit en essayant de ne pas la réveiller. Elle remua mais n'ouvrit pas les yeux. Il se coucha et finit par s'endormir. Lorsqu'il ouvrit les yeux, le lendemain, il vit qu'Hélène s'était à moitié couchée sur lui et avait posé sa tête sur son torse. Il la serra un peu plus contre lui et la contempla jusqu'à ce qu'elle se réveille. Elle commença à remuer et il lui demanda:

Balthazar: « T'as bien dormi ? »

Hélène: « Plus que bien. »

Balthazar: « J'espère que ce que tu as pris pour un oreiller était confortable. »

Hélène: « Très. Merci d'être avec moi. »

Balthazar (en se levant): « Viens, il faut qu'on se lève. »

Hélène (en gémissant): « Non... Encore un peu... »

Balthazar (moqueur): « La sérieuse capitaine Bach n'a pas envi d'aller travailler ? C'est pas normal ! »

Hélène: « Non, ce n'est pas que je ne veux pas travailler, je veux juste être avec toi un peu plus. Même si je sais qu'on peut pas parce qu'on a un meurtre à résoudre. »

Je t'aime tellementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant