Chapitre 9

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Cette fanfic sera sûrement pas longue.

Les yeux sur l'appartement luxueux autour de moi, je me sentais mal à l'aise, les murs blancs semblaient nus et triste.

- C'est moche hein ? A dit Atsumu en me laissant entrer chez lui.

- Pourquoi tu ne changes pas la déco ?

- Mes parents ne nous ont pas laissé le choix.

Sur ces mots, il me conduit dans une grande pièce qui devait elle-même faire plus de la moitié de mon appartement. Des trophées de couture, de défilés, de mannequinat... Et de volley ornaient une vitrine à gauche de la porte d'entrée de la chambre.

Un lit avec des draps gris et noir était au milieu de la chambre, une quantité énorme de poster était installée sur un mur.

- Installe toi Omi !

- Atsumu, j'ai toute la journée pour finaliser la sculpture nue, j'ai fait la base du torse et le reste du corps, mais...

- Ne t'inquiète pas, ta base a été amenée ici.

- Merci.

Je retirais ma veste et viens attraper un tabouret et retirer le fin tissu bleu qui se trouvait sur la tête. Atsumu s'éclipsa et revins quelques minutes plus tard, seul un léger tissu vert recouvrait son corps.

Nu, il était entièrement nu.

Mes oreilles auraient prient directement une teinte rouge et mon visage aurait été brûlant, si je ne maîtrisais pas parfaitement mes émotions. Me faisant d'une violence pour ne pas le dévisager et tourna ma tête, le faux blond s'installa sur le fauteuil pour être assis correctement et retira le tissu.

Son regard, ce sourire malicieux. Il voulait jouer et il allait perdre.

- Bah alors Omi, qu'est ce que t'attends ?

Lui lançant un regard noir, je touchai la base encore fraîche et attrapai ma mirette (outil avec un fil d'acier en boucle au bout) pour enlever les excédents de matières qui donnaient trop de volume.

Je sentais le regard d'Atsumu m'observer depuis le début, mon travail était minutieux, mais il me perturbait. Lui demandant alors de se rapprocher pour mieux tracer les parties de son cou, il se positionna à côté de moi, à ma hauteur.

- Comme cela ?

Hochant de la tête pour valider ses propos, je regardai les traits de ses muscles et avec une estèque (outil de lissage et polissage), je vins lisser avec munition celui-ci, ayant finis le buste.

Ses deux orbes marron me regardaient toujours.

- Omi.

- Oui ? Répondis-je en m'attaquant à sa mâchoire, la représentant, carrée mais pas trop et le petit grain de beauté en dessous.

- Regarde-moi.

Me tournant vers lui, il plongeait ses yeux dans les miens. Mon ventre, se tordait.

J'avais lu que ce n'était pas une sensation de plaisir, mais plus que le corps nous avertissait d'un stress ou d'un potentiel danger.

En quoi Atsumu serait-il un danger ?

Reculant la sculpture qui était posée sur un socle à roulette, il vint s'asseoir sur mes genoux, je sentis sa peau venir frotter mon fin pantalon beige et me mordis la lèvre inférieure.

Ses mains vinrent se poser sur mon torse et ses fins doigts se glissèrent derrière ma nuque. Nous restâmes dans cette position bien deux longues minutes jusqu'à ce que le blond approcha ses lèvres des miennes pour les sceller.

Artist's modelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant