Hisoka x Aiko

Chapitre 18

- Ne t'inquiète pas, ils croiront que c'est moi qui t'ai embarqué là-dedans, souffle le joker à mon oreille.

- Hum Ils ne m'ont pas encore vu de toute façon, je soupire.

- Aiko ! Viens prendre ma place, j'entends au loin. Tu bats Phinks, tu es donc quasiment aussi forte qu'Uvôguine.

Je me crispe à l'entente de mon prénom et comme je m'y attendais je peux voir deux paires de yeux me fixer de façon incrédule. Je souhaite au fond de moi qu'ils fassent semblant de ne pas me connaître sinon nous risquons tous les trois de passer un sale quart d'heure. Je souffle de mécontentement et saute pour les rejoindre. Je passe devant Kirua, m'attache rapidement les cheveux et retire mon pull, laissant le Zoldyk avoir une vue sur mon tatouage.

- Tu veux que j'y aille à fond Nobu ? Tu sais que je vais lui casser la main, je lui demande en levant les yeux au ciel.

- Il en aura toujours une deuxième, me répond l'intéressé en croisant les bras.

- Comme tu voudras.

Je regarde Gon dans les yeux et attrape la main qu'il me tend. Nous posons nos coudes sur le support en pierre et nous jugeons du regard quelques instants. J'essaie malgré moi de lui faire comprendre d'absorber le coup avec son nen, sinon il va vraiment finir avec la main en miette. Il commence à faire pression sur mon poignet mais je ne bouge pas d'un millimètre, je le regarde s'acharner sans bouger.

- C'est tout ce dont tu es capable, gamin ? je le provoque en appuyant bien sur le surnom.

Une aura transparente commence à apparaître autour de lui, il vient d'activer son nen. Je lève les yeux au ciel et soupire d'ennui avant d'activer à mon tour mon aura sauf que je l'amplifie avec le Ren pour qu'il comprenne qu'il ne fait pas le poids face à moi. Ensuite je décide de concentrer toute mon aura dans ma main en utilisant le Kô. Je tiens fermement la main de Gon dans la mienne et viens lui écraser de toutes mes forces contre le rocher qui éclate en milliers de morceaux. Sur ce coup je crois que j'y suis vraiment allé trop fort, je n'ai même pas contrôlé un minimum ma force. Je ne sens même plus la main du brun dans la mienne. Merde, ça se trouve elle est littéralement en miettes. Lorsque l'épais nuage de poussière disparaît je peux voir une espèce d'aura rose élastique en dessous de nos mains : Hisoka. Il a amorti le choque en voyant que je m'étais laissé totalement allé. Je soupire de soulagement et tourne mon regard vers celui de Gon qui est apeuré. J'entends Kirua hurler derrière nous mais vois du coin de lil le magicien l'arrêter en mettant une carte sur la gorge.

- Un geste et tu es mort, lui dit-il.

Je me redresse et me met en retrait tout en passant mes mains sur mes vêtements qui se sont imprégnés de poussière lors de mon échange avec Gon. Celui-ci se retrouve bien vite maîtrisé par Feitan qui lui tient les bras derrières le dos.

- Réponds à ma question. Connais-tu le type à la chaîne ? Lui demande le numéro deux.

- Je le répète, je n'ai rien à vous dire ! S'emporte le jeune hunter.

- Fetain, interrompt soudainement Nobunaga. Arrête.

- Arrêter quoi ?

- Ce que tu as l'intention de faire.

- Parce que tu sais ce que j'ai l'intention de faire ? le nargue l'assassin.

- Lui casser le bras, non ?

- Je comptais commencer par les doigts et lui arracher les ongles.

- Peu importe, arrête ça tout de suite.

- Pourquoi tu me donnes des ordres ? Je n'ai pas à t'obéir.

Je me racle la gorge et sors de nouveau de ma cachette en entendant la dispute qui anime mes deux compères. Je m'approche du plus petit d'entre eux et pose ma main sur son épaule en souriant.