Pretty

Chapitre 2

Billy Hargrove, Hargrove... Michelle Hargrove... ça sonne tellement bien. Ses yeux sont assurément magnifiques, je pourrais me perdent dans ceux-là pour une vie entière.

- Allo la terre, tu m'entends ?

Billy m'interpelle en approchant son visage au mien. Sortant de ma rêverie, je recule et m'aperçois que le directeur est déjà parti. En plus de cela j'étais totalement en train de délirer sur le petit nouveau, ça ne va plus ma pauvre, reprends-toi.

Apparemment, ce gars est arrivé de Californie avec sa sœur qui elle est plus jeune. C'est son premier jour, de ce que j'ai compris, il voudrait rentrer dans le club de basket. Pourquoi je dois m'occuper de lui, bien sûr que je vais là-bas, mais je désirais écouter ma musique tranquillement sans arriver au retard. Le directeur a du tout lui expliquer, ç'a pris une plombe, c'est sûr, je vais avoir droit à la punition.

Je soupire en essayant de me ressaisir, je pris mon sac de sport avant de me retourner vers l'Apollon toujours devant moi en train de me fixer avec en prime un sourire limite narcissique.

– Bon, c'est parti, mais rapidement, je n'ai vraiment pas envie de rater le début de mon entraînement.

– C'est dommage, moi qui rêvais de passer le plus de temps possible avec toi, pretty.

Il ricane en venant me bousculer pour partir en premier dans un couloir.
Pardon? Il lui manque une case. Me lançant à sa poursuite, je le rejoins rapidement, venant me poser devant lui une main sur la hanche, le visage montrant uniquement mon état blaser de son comportement.

– On ne va pas commencer sur cette route, je t'emmène au gymnase, donc tu m'attends, ce n'est pas compliquer. Ne m'appelle plus jamais pretty on ne se connait pas.

– C'est qu'elle montre les griffes, après toi Harrington.

— En plus, tu as pris bien sûr la mauvaise direction, on doit sortir dans la cour.

Avançant directement vers la porte de sorti, je me retourne à de multiples reprises pour vérifier qu'il soit toujours là. À certains moments, je le surprends en train de me mater ouvertement, je deviens rouge de gène et ressert mon gilet autour de moi, pensant pouvoir me cacher.

– Dépêche-toi, je n'ai pas tout mon temps, dis-je en accélérant le pas.

En même pas trois grandes enjamber celui-ci me rattrape avant de passer un bras sur mes épaules pour me rapproche de lui, non mais pour qui il se prend, les autres qui rentrent dans l'établissement pour aller en cours, nous regardent sans gêne, j'ai l'impression d'être une bête de foire. Ont se retrouve seul dehors marchant vers le gymnase.

– C'est ça ton plan ? Me ramener dans un endroit vide pour être seul avec moi, tu aurais dû me le dire plutôt.

— Arrête de dire des bêtises plus grandes que toi, c'est surtout que tout le monde, et arriver à l'heure et qu'à cause de toi. Les autres vont m'en mettre plains la tête.

– Et alors ce n'est rien de grave, tu déclareras que tu me faisais visiter le lycée, allez, on ne va pas se mentir. Je te plais et tu me plais. C'est comme ça, on ne peut rien y faire. On pourrait donc aller dans un coin tranquille et apprendre à se connaitre, tu vois ce que je veux dire ?

J'avais compris ce qu'il souhaitait dire. Comment ose-t-il me dire ça, il réclamerait coucher avec moi. Il me prend pour qui ? Une fille facile. Je pose une main sur son torse en lui souriant, s'il désire jouer, on va jouer.

– Tu dis ce genre de choses ? On ne se connait pas, un mec dans ton genre ne pourra jamais satisfaire toutes mes envies. Tu n'es qu'un petit joueur, je te prie me donner plus de respect. Tu dis que tu voudrais coucher avec moi ? Dans tes rêves, et pour ma part, je l'imaginerais dans mes pires cauchemars.