Un Destin facétieux

2. « Il suffit que le Destin intervienne pour modifier des vies.[...]

[...] Le Destin nous a réunis. »*

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Petit clin d'oeil à tous les Clexas qui commentent dans pas mal de fics « C'est le destin ». Le titre (autant celui de la fic que celui du chapitre), c'est pour vous, cadeau mdr. Allez checker en bas de la page pour la référence ;)

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Lexa

Je terminai un rapport après le dernier patient de la journée. Écouter les gens parler de leurs problèmes et les aider était certes gratifiant mais assez lourd parfois. Certains rendez-vous étaient plus difficiles que d'autres.

Heureusement pour moi, j'avais toujours su faire la part des choses et rester suffisamment en retrait. J'arrivais à mettre mes émotions et mon empathie de côté, c'était plus facile ainsi, il n'empêchait que certaines des histoires que j'avais pu entendre étaient particulièrement douloureuses.

Je rangeais les dossiers, fermant à clef quand le téléphone sonna. Je soupirai avant de décrocher.

–  L...

– Tu sors de ton putain de bureau ou faut que je vienne te chercher par la peau du derche ?; je souris.

– Bonjour à toi aussi, Anya.

– Allez, je t'attends depuis trois quart d'heures ! Je vais mourir de faim devant ton cabinet. Je rappelle que c'est de la non-assistance à personne en danger.; je ris à sa phrase.

– Bien sûr, bien sûr.

Je me dépêchai d'éteindre les lumières et de verrouiller la porte de mon bureau avant de verrouiller la porte d'accès de la salle d'attente. Anya m'attendait effectivement en bas des marches. Je fermai la porte extérieure et descendis tranquillement.

– Prends ton temps surtout. 

– Arrête de râler, on dirait une vieille mégère.

– N'empêche, tes heures supp' là, c'est plus possible !

– Anya, mes patients ne vont pas surmonter...

–  Leurs problèmes tout seuls, oui oui, on sait.; je levai les yeux au ciel.; Mais t'as une vie aussi. Ça te manque pas de sortir, de rencontrer...

–  Ah par pitié. Amber m'a suffi. C'est bon.

– Putain, tout ça à cause de cette pétasse. Tu te rends compte qu'il y a peut-être dans le coin, la perle rare qui te conviendrait parfaitement ? Elles sont pas toutes comme elle !; je soufflai. On avait déjà eu cette discussion plein de fois. Je n'avais juste pas envie de repartir là-dedans, tout reprendre et pour quoi au final ?

– Je sais, An'. C'est...

– Ouais, bon, t'as pas eu de bol mais...

– S'il te plaît.

– Bien, mais tu viendras pas te plaindre d'en avoir marre de la solitude quand tu seras une vieille toute fripée !; j'éclatai de rire.

– Promis.

– Et ne compte pas sur moi pour te tenir compagnie dans un appart' qui pue le vieux et le chat !

Nous nous dirigeâmes vers sa voiture, la mienne étant en rade, elle s'était donnée comme mission de me ramener saine et sauve de mon appartement à mon cabinet et inversement. Comme si j'étais incapable de me défendre. Cette surprotection vraiment...