14. « De simples ronds dans l'eau et voyez comme ils se propagent. »*

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Lexa

Je fus désolée d'apprendre que Costia s'était séparée et n'avait pas retrouvé quelqu'un. Quelque part, elle faisait comme j'avais pu le faire après Amber, mais pas pour les mêmes raisons. Elle semblait beaucoup travailler et n'avait pas le temps de subir les reproches de la personne qui partagerait sa vie. Mais elle gérait les affaires familiales, pire elle y excellait, bien qu'elle n'en avait clairement pas eu envie quand elle avait dû monter dans cet avion qui l'avait éloignée de moi, dix ans auparavant. Elle mit fin à cette conversation en me demandant d'aller chercher ce qu'elle avait amené.

Et finalement, l'ambiance s'allégea assez vite. Avec Clarke présente, ce n'était pas bien difficile. Je les voyais interagir ensemble et ne pus que sourire. Leur relation commençait à ressembler à celle que Costia avait avec Anya ou Luna. J'étais toujours aussi impressionnée par la blonde qui acceptait mon premier amour avec autant de facilité. Il commençait à se faire tard et Costia appela un taxi. J'hésitai une seconde puis la pris dans mes bras avant de m'écarter.


– Je suis heureuse de t'avoir revue !

– Et moi donc ! Et je suis heureuse d'avoir pu faire connaissance avec toi, Clarke. Merci pour cette soirée, j'ai bien ri. Je suis heureuse pour vous deux aussi ! Et j'ai vraiment hâte d'être à demain pour revoir toute la bande !

– Attends de connaître Raven, elle pourrait te faire fuir !; Costia se mit à rire.

– Elle est si terrible ?

– Tu me diras ça demain !; Clarke avait un petit sourire moqueur, la rousse allait répondre mais son téléphone annonça l'arrivée du taxi.

– Et bien, bonne fin de soirée et bonne nuit ! À demain !

– À toi aussi !


Je fermai la porte puis attrapai Clarke pour l'approcher de moi et l'embrasser. Je n'en revenais toujours pas qu'elle soit si calme et si accueillante. Elle m'assura que la rousse n'avait rien fait de déplacé, son ton montrait qu'elle ne craignait vraiment rien. Elle semblait même vraiment l'apprécier ! Je décidai de la faire tourner sur elle-même et de revenir contre elle pour danser. Je tentai de reproduire les mouvements qu'elle m'avait enseignés. Je ne connaissais pas encore parfaitement la nouvelle chorégraphie, Clarke le sentit et me montra les autres pas, tout en douceur.

Nous dansâmes tranquillement, collées l'une à l'autre jusqu'à ma chambre. Je m'assis dans le lit et l'amenai sur mes cuisses, à sa place. Elle plaisanta une seconde et je lui répétai à quel point elle était merveilleuse. Après quelques secondes, je finis par la soulever et l'allongeai dans le lit. Je plongeai mon regard dans le sien, elle dut y lire tout ce que je ressentais pour elle car je la vis avoir du mal à garder ses yeux dans les miens. Clarke était plus qu'incroyable, elle était parfaite. Je n'aurais pas pu rêver mieux qu'elle. Ce n'était peut-être que la période qu'on appelait « lune de miel » de la relation, mais jusqu'ici, elle avait été tellement compréhensive, patiente, douce... Quoi que son côté intense prenait facilement le dessus aussi, mais je n'allais clairement pas m'en plaindre.

Je m'approchai de ses lèvres et l'embrassai, me laissant entièrement consumer et guider par mes sentiments et mon désir pour elle. Quand je passai mes mains sous son t-shirt, elle pencha la tête en arrière et j'en profitai pour prendre possession de son cou. Une de ses mains trouva ma nuque, m'approchant un peu plus d'elle.

Je me laissai tomber contre elle, essoufflée, je l'entendis ricaner doucement tandis qu'elle m'ouvrait ses bras pour que je m'installe plus confortablement. Je me réveillai en sentant quelque chose me chatouiller le visage : Clarke avait sa tête très près de la mienne et ses cheveux s'étaient un peu éparpillés. Je me levai sans un bruit pour ne pas la réveiller. J'allai préparer un petit déjeuner en faisant le moins de bruit possible. Je compris qu'elle était réveillée quand j'entendis de la musique derrière moi. Cheap Thrills de Sia. Elle m'attrapa par les hanches et me tourna. Elle me fit signe de la suivre du doigt tout en reculant.

Un Destin facétieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant