𝐧 𝐢 𝐧 𝐞

2.6K 168 63
                                    

          ROBIN ET LEXIE CONTINUAIENT D'APPELER A L'AIDE

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

          ROBIN ET LEXIE CONTINUAIENT D'APPELER A L'AIDE. Le résultat n'était visiblement pas très concluant, mais même si elles s'y attendaient, elles se devaient d'essayer.

— Hé, vous pouvez arrêter de crier ? murmura Steve d'une voix pâteuse.

— Steve ! s'exclama Lexie en tournant la tête pour essayer de le regarder. Comment tu te sens ?

— Ça siffle, j'ai du mal à respirer et j'ai l'impression que mon oeil va exploser. A part ça, ça va.

— La bonne nouvelle, c'est qu'ils appellent un docteur, tenta de plaisanter Robin en lui rapportant les paroles des soldats.

— C'est son cabinet ? J'adore l'ambiance. C'est charmant, répondit Steve.

— T'as pas perdu ton sens de l'humour, c'est déjà une bonne chose, sourit la Henderson.

— Vous voyez la table là-bas à droite ? Non, Steve, l'autre droite. Voilà. Vous voyez les ciseaux ?

          Lexie étant attachée dos à ladite table, elle se tordait dans tous les sens pour réussir à voir.

— Si on bouge en même temps, on peut arriver là-bas, je frappe sur la table et Steve récupère les ciseaux.

— Et je coupe nos liens, ajouta Steve.

— Et on sort d'ici, conclut Lexie. On y va.

— Ils sont débiles d'avoir laissé des ciseaux.

— Grave. Bon, à trois, on saute, dit Robin. Un, deux, trois !

          Les trois sautèrent en même temps et leurs chaises se décalèrent vers l'arrière.

— Ça a marché !

— On réessaie ! Un, deux, trois !

          Ils recommencèrent et à nouveau, ils avancèrent de quelques centimètres.

— Putain, ça va marcher !

— Un, deux, trois !

          Cette fois, au lieu d'avancer, une des chaises glissa et les trois tombèrent sur le sol dans un fracas. Steve et Robin étaient attachés dos à dos et par conséquent étaient couchés sur le côté mais Lexie étant attachée contre eux, se retrouva allongée sur leur profil, ce qui s'avéra être une position peu confortable. Des éclats de rire se firent bientôt entendre venant de Robin.

— Bon Dieu, Robin, t'es en train de rire ?

— Désolée, s'esclaffa t-elle. Je suis désolée. C'est juste que je n'arrive pas à réaliser que je vais mourir dans une base russe avec Steve Harrington et Lexie Henderson. C'est dingue.

— OK, on va pas mourir, l'interrompit Steve. On va sortir. Laisse moi juste réfléchir un peu.

— Vous vous souvenez du cours d'histoire de madame Clic ? Madame Clic-Clac. On l'appelait comme ça dans la fanfare.

— Je me souviens, dit Lexie. T'étais assise à deux tables de la mienne.

— Oui, sourit la blonde. T'es une des seules personnes, avec Amanda, à m'avoir remarqué. Vous remarquiez tout le monde. Mais pas toi, Steve. C'était le premier cours le mardi et le jeudi, tu étais toujours en retard. Tu prenais toujours le même petit-déjeuner.

— Bagel au sésame avec bacon, oeuf et fromage, se rappela Lexie.

— Exactement. Steve, j'étais assise derrière toi, deux jours par semaine pendant un an. Monsieur le clown. Monsieur Cool. Le roi du lycée d'Hawkins. Tu te souviens de moi ?

          Le silence qui s'ensuivit fut suffisant à comprendre la réponse et Robin émit un rire jaune.

— Bien sûr que non. Tu étais un vrai connard, tu le sais ?

— Ouais, je sais, murmura Steve.

— Mais ça n'avait aucune importance. Ca n'avait aucune importance que tu soies un connard, tu m'obsédais quand même, reprit sa collègue. Même si on fait comme si on s'en fichait, les losers aussi veulent être populaires, acceptés. Normaux. Et parfois, on est populaires par défaut. Tu te souviens, Lexie ? On en avait parlé une fois. Tu pleurais dans les toilettes mais tu m'avais quand même écouté parler.

— Je me rappelle, oui. Je venais de me séparer de Daniel. C'était la première fois qu'on se parlait plus que 'bonjour, au revoir' toutes les deux.

— Tu m'as corrigé quand j'ai dit que t'étais populaire. C'était Amanda qui l'était. Toi, tu l'étais devenue parce qu'elle t'avait présenté tout le monde.

— Des fois, je me dis que ça aurait été mieux si on était restées comme quand on était petites. Avant, c'était que nous deux, expliqua Lexie en souriant d'un air nostalgique. Puis, elle a commencé à sortir avec plein de gens et j'ai juste suivi. Elle aimait ça, moi, j'ai juste trainé dans son ombre.

— Si ça peut vous consoler, ça n'aide en rien d'être populaire, leur dit Steve. Sérieux. Tous ces trucs soi-disant importants, tout ce qui est censé nous tenir à coeur, c'est juste... des conneries. Mais il faut se planter pour avancer, pas vrai ?

— J'espère. J'ai l'impression que toute ma vie n'est qu'une erreur.

— Dis pas ça, Robin, murmura Lexie.

— J'aurais aimé vous connaître à l'époque, Steve leur dit.

— Ah oui ?

— Sincèrement. Grâce à vous j'aurais peut-être réussi mon année. Au lieu d'être ici, j'aurais été en route vers la fac.

— Et je n'aurais jamais su qu'il y avait une base Russe sous nos pieds et je servirais joyeusement des glaces avec un autre couillon, plaisanta Robin.

— Et moi, j'aurais pas eu toutes ces glaces gratuites, sourit Lexie.

— En tout cas, j'ai adoré te servir des glaces, et les servir avec toi, Robin. C'était sympa.

          Soudain, la porte s'ouvrit dans un fracas et des soldats Russes ainsi que le chef entrèrent dans la pièce. Ce dernier se plaça devant les trois jeunes.

— Vous alliez où comme ça ?

          Aussitôt, ils furent redressés et retrouvèrent leur position initiale. L'homme se pencha vers Steve avec un regard perçant.

— Dis la vérité cette fois. Comme ça, ta discussion avec le docteur Zharkov sera moins douloureuse, sourit-il en caressant le visage du jeune homme avant de se redresser et de se tourner vers ses gardes. Laquelle des filles parle Russe ?

— Celle-ci, répondit l'un d'eux en désignant Lexie.

— Emmenez la.

— Quoi ? s'exclama Lexie. Qu'est-ce que vous faites ? s'écria t-elle lorsqu'ils la détachèrent et la levèrent brusquement de sa chaise. Me touchez pas ! Laissez moi ! Qu'est-ce que vous faites ?

— Lâchez la ! cria Steve en gigotant sur sa chaise pour se libérer. Où vous l'emmenez ? Vous allez lui faire quoi ? Laissez la !

          Deux des hommes attrapèrent la blonde par les bras et la soulevèrent du sol pour la tirer hors de la pièce. Elle se débattit et se mit à crier en tentant de leur donner des coups de pieds.

— Lâchez la ! hurla Steve. Lâchez la, je vous dis !

          Malgré les cris de Steve et Robin, la porte claqua, ne laissant à Lexie que le temps de regarder ses amis encore une fois - en espérant que ce ne serait pas la dernière.

— Vous deux, vous allez rester ici et répondre à nos questions, leur dit le chef en coupant les appels de ses amis. Et nous, on va s'occuper de la faire parler.

échec de la mission
reprendre un rythme
de publication régulier
mais c'était bien tenté

𝐂𝐑𝐔𝐄𝐋 𝐒𝐔𝐌𝐌𝐄𝐑 | Steve Harrington²Où les histoires vivent. Découvrez maintenant