𝙸𝚗 𝚝𝚑𝚎 𝚛𝚘𝚘𝚖

𝕀𝕧𝕣𝕖𝕤𝕤𝕖

cette fanfic parlera de viol et d'abus, âmes sensibles, vous êtes prévenues. comme je l'ai dis plutôt, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.

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Ma respiration saccadée se perdait dans la pièce chaude. Mon corps brûlant cherchait difficilement une source de fraîcheur. Ma tête tournait et me donnait envie de vomir. Ma main moite été appuyée contre le mur, m'empêchant de tomber. Ma gorge était douloureusement sèche et mes jambes tremblantes peinaient à me maintenir debout.

Un rire échappe à mon contrôle alors que je m'adosse contre le mur. Toute lucidité m'avait quitté. J'étais perdu dans les méandres du plaisir.

J'avais beau tenté de voir clair devant moi, tout était flou. La chaleur m'étouffait et l'air parvenait avec difficulté jusqu'à mon cerveau.

Je tente d'avancer, difficilement, m'appuyant contre le mur, une main sur mon crâne, comme si ça pouvait atténuer mes vertiges.

Et puis, mon regard se pose sur lui, debout devant moi, penché vers l'avant, ses coudes appuyaient contre la table, son visage pressé entre ses mains, parlant avec ses amis.

Mes yeux se baladaient le long de son corps, passant de la courbe de ses hanches presque féminine recouverte d'un simple sweat à capuche à ses fesses, mises en valeur par son jean skinny.

Tous ses moindre détails chez lui ne me donnaient qu'une seule envie : lui sauter dessus, le conduire vers la chambre la plus proche et ne plus jamais le laisser en sortir.

Son regard croise le mien, et il me sourit, doucement avant de s'approcher de moi, avec une démarche affreusement lente à mon goût.

Je devais sourire comme un débile mais n'y fit rien. J'étais bien trop obnubilé par la vision devant moi.

Quand il fut juste en face de moi, il croise ses bras derrière lui, se penchant légèrement vers l'avant, un doux sourire flottant sur ses lèvres.

Il me dit quelque chose, mais aucun mot ne m'atteint. Comme si on avait mit du coton dans mes oreilles, et que ça bouchait tout contact avec ce que disent les autres autour de moi.

Seul son magnifique corps m'intéressait. Je voulais l'explorer sous toutes les coutures.

Mais son air joyeux fit rapidement place à une mine inquiète, alors qu'il passait sa main devant mon visage, me sortant immédiatement de mes pensées lubriques.

— Pardon... tu disais quoi ? murmuré-je, frottant mes tempes en tentant de chasser l'horrible mal de tête qui me prenait.

Il soupira avant de sourire et répéter de sa douce voix :

— Je te faisais juste remarquer que tu as un peu trop exagéré sur l'alcool, dit-il, faisant tournoyer une mèche de ses cheveux autour de son index, comme il avait la fâcheuse habitude de faire.

Je souris simplement.

Se rendant sûrement compte que je ne lui ai toujours pas offert de réponse, il soupira de nouveau avant d'attraper ma main dans la sienne.

— Tu viendras pas te plaindre demain matin si tu as la gueule de bois.

— Quoi ? T'es encore sobre ?

— Je ne bois jamais d'alcool.

— Tu devrais. Tu as le profil parfait du consommateur à pleins temps.

— Et toi tu as le profil de celui qui devrait arrêter une minute d'en boire.

Ses lèvres s'étiraient une nouvelle fois en un de ses merveilleux sourires que lui seul sait offrir.