2. Ambre

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Hello ! Non vous ne rêvez pas, c'est bien un chapitre ! Je sais, je sais, je tarde beaucoup énormément à publier mais, à ma décharge, j'ai été surchargée de devoirs dernièrement. Je crois que les profs se sont rendus compte qu'ils n'allaient jamais terminer le programme et ils ont mis le turbo. Bref, en plus de ça, j'ai pris trente ans à créer mes personnages à peu près comme il faut. Ce coup-ci c'est bon - enfin à peu près. Très important : je n'ai pas vraiment décidé qui j'allais caser avec qui, alors, dans les prochains chapitre quand vous découvrirez un peu plus les personnages, n'hésitez pas à me dire si vous repérez des couples potentiels ! J'aimerais bien connaître vos avis et ça pourra m'inspirer. Evidemment, ça ne pourra jamais plaire à tout le monde mais ce serait cool que vous me donniez vos avis. Pareil pour les personnages en eux-mêmes, vu que je vais créer tous ceux côté demi-dieux. Bon en tout cas, promis, je n'abandonnerai pas cette histoire. Je suis trop à fond dedans.

Bon j'arrête de blablater (j'aime trop ce mot) et je vous souhaite une très bonne lecture !

Ambre n'avait pas fait deux pas lorsqu'elle se rendit compte que quelque chose clochait fortement. Elle n'y voyait rien, pour la très bonne raison qu'elle n'avait pas ses lunettes. Finalement, peut-être que le brouillard n'était pas la seule raison de l'état flou du paysage hier. Tout son programme – manger, récupérer ses souvenirs, comprendre pourquoi elle était ici – tombait à l'eau si elle n'avait pas ses lunettes.

La jeune fille plongea la main dans sa poche, puis dans sa sacoche. Pas de lunettes. Prise d'une inspiration subite, elle fouilla dans la poche intérieure de sa veste et y dénicha les lunettes en question, soigneusement glissées dans un étui. La personne (du moins elle supposait que c'était une personne) qui l'avait amenée ici lui avait pris tous ses souvenirs (aucune stratégie) mais avait pris soin de protéger ses lunettes bien comme il faut.

Une fois les lunettes posées sur son nez, Ambre eut une approche beaucoup plus positive des choses. Son cerveau et son corps tout entier semblait optimiste. Seul son estomac se plaignait à corps et à cris.

Ambre pestait encore en grec ancien lorsqu'elle atteint (enfin) un plateau plus bas, plus chaud et plus accessible. La descente dans la neige n'avait pas été simple, surtout blessée, épuisée, affamée et frigorifiée. Quel bonheur d'escalader des rochers glissants et de faire de l'escalade en descente avec un vent glacial dans la figure. Cela dit, elle ne devait pas se plaindre : elle n'avait failli se tuer qu'une dizaine de fois. Ça aurait pu être pire.

En dessous de cette falaise devant laquelle il devrait y avoir une pancarte « ne pas escalader » se trouvait un champ, relativement plat par rapport aux montagnes au-dessus. Sans doute un plateau. Il y faisait tout aussi froid mais au moins, seul un fin tapis de neige et de givre le recouvraient. Et en plus il n'y avait pas de rochers, pas de falaises. Encore mieux : il y avait une forêt au fond.

Une fois dans la forêt en question, Ambre se sentit beaucoup mieux. Le paysage était plutôt accueillant, avec des arbres facilement accessibles. Dans lesquels il y avait des fruits.

Après s'être fait un repas composé de fruits en grande quantité, Ambre était beaucoup moins stressée – même si elle ne savait toujours pas si les fruits en question étaient toxiques ou non. Elle avait même été surprise d'en trouver au goût de cheeseburger.

Évidemment. Elle avait oublié l'entièreté de sa vie, mais elle se souvenait parfaitement du goût d'un cheeseburger au McDo. Le sens des priorités.

Après ça, elle entreprit de se faire une atèle au poignet, puis de fouiller dans sa sacoche. Un sachet en plastique rempli des cubes au goût pain grillé, une gourde contenant un liquide inconnu, un canif, une sorte de petite boule de bronze sur laquelle il était inscrit « attention, contenu explosif. Ne pas secouer. »

Les deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant