Neufs jours que Buck ignorait Eddie. Bobby était le voir après cinq jours pour savoir ce qu'il se passait. Il avait hésité, mais après avoir fait promettre à son père de cœur de ne rien dire, il lui avait avoué sa relation avec Eddie et le fait qu'il n'était rien pour le brun. Bobby l'avait prit dans ses bras et il s'était senti apaisé.
- Buck. Tu pourrais me garder Denny ce soir ? Lui demanda Hen. Il y a eu un désistement dans le grand restaurant où on avait demandé avec Karen, nous avons la place.
- Bien sûr. Tu veux que le vienne le chercher pour vous faire gagner du temps ?
- Ça ne te dérange pas ?
- Du tout. Dis-moi juste l'heure à laquelle je dois venir.
- Merci, tu es adorable.
Hen lui embrassa sa joue gauche. Il sourit. Il alla voir Bobby.
- Qu'est-ce que je vais lui cuisiner ?
Son père de cœur ne put lui répondre que son téléphone sonna.
- Désolé.
Il répondit en souriant.
- Hey, Josh... Non, désolé, pas ce soir. Je garde le fils d'une amie... J'espère garder ma nièce avant qu'elle ne soit aussi grande.... D'accord. On se rappelle.
Il raccrocha.
- Josh ? C'est l'ami de ta sœur du service d'urgence ?
- Oui. On s'est rencontré l'autre jour. On s'entend bien. On boit de temps en temps un café ensemble ou on mange ensemble. Ce soir c'est le soir du poker avec ma sœur. D'ailleurs faut que je la prévienne...
- C'est fait. Lui dit Chimney. Et elle pense que tu as juste peur de perdre.
- J'espère que tu as bien expliqué que ce n'était pas une excuse. Dit Bobby en regardant son ami en croisant les bras.
- Je vais le faire.
Il sourit.
- Merci Bobby.
- Je t'en prie. Et pour le souper, j'ai la recette parfaite.
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Ils jouaient aux jeux vidéos avec Denny quand on sonna à sa porte. Il mit en pause.
- Je reviens.
Il alla ouvrir. Il se figea en voyant Eddie, mais se détendit quand Christopher lui fit un câlin.
- Buck !
- Hey crapule. Que fais-tu là ?
- Il voulait te voir.
Le petit avançant dans l'appartement.
- Il était un peu jaloux quand il a su que Denny était là. Alors je l'ai amené. J'aurai dû t'appeler, mais...
- Ce n'est pas grave. Denny dort ici. Chris peut aussi.
- D'accord. Buck...
- Pars.
- Je t'en prie. Laisse-moi t'expliquer.
- Tout est clair pour moi. Tu sors avec Ana. Nous deux, ce n'était rien. Maintenant, je vais avec les petits. Viens chercher ton fils demain après le petit déjeuner.
Il ouvrit la porte. Il s'avança puis le regarda.
- Malgré ce que tu crois, je n'ai jamais joué avec toi. J'ai aimé chaque moment.
Quand il fut passé, il ferma la porte. Il aurait aimé le croire, mais son cœur était trop douloureux pour ça.
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La soirée s'était très bien passée. Les petits avaient été adorables. Ils s'étaient régalés. Il avait d'ailleurs envoyé un message à Bobby pour le remercier pour sa recette. Ils s'étaient lavés les dents et maintenant, ils étaient dans la chambre d'amis.
Denny s'était vite endormit, mais pas Chris.
- Qu'est-ce qu'il y a mon pote ? Demanda-t-il doucement.
- Je peux dormir avec toi, Buck ?
Comment lui refuser quand il lui demandait avec cette petite bouille ?
- Viens.
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Ils étaient dans son lit.
- Qu'est-ce que tu as Christopher ?
- Pourquoi tu n'es plus l'amoureux de papa ? Pourquoi c'était Mademoiselle Florès maintenant son amoureuse ?
Ne pas pleurer. Il se le disait comme un mantra.
- Chris. Je n'ai jamais été l'amoureux de ton papa.
- Pourtant, un soir, je vous ai vu vous embrasser. Et papa était heureux après ça.
Il se sentait mal. Comment expliquer la situation à un enfant ? Au fils d'Eddie ?
- Buck ?
- Ton papa n'est pas amoureux de moi, mais d'Ana. Et elle est gentille Ana avec toi, non ?
- Mais toi aussi tu es gentil et tu fais pas attention à moi comme si j'étais du lait sur le feu. Elle, elle me montre trop que je ne suis pas comme les autres. Je ne ris pas avec elle comme je le fais avec toi.
Il le serra doucement dans ses bras.
- Et papa ne souris pas comme il le faisait avec toi.
- Il le fera. Il est heureux.
- Tu crois ?
- Oui.
- Et Denny ? Il n'est pas là pour me remplacer ?
- Aucun enfant ne pourra te remplacer dans mon cœur Christopher. Même pas ma future nièce.
- Tu vas être oncle Buck ?
- Oui.
- Je pourrais voir le bébé ?
- Bien sûr que oui. Maddie et Chimney t'adorent.
- Moi aussi. Mais c'est toi que je préfère.
Il sentit les larmes qu'il retenait glisser sur ses joues quand le petit s'endormit. Il posa un baiser sur son front avant de fermer les yeux à son tour.