Kakashi m'avait ramené au village. J'avais fini par abdiquer devant sa détermination. Cela faisait donc plusieurs semaines que j'étais de retour à Konoha mais malgré ça, je ne m'y sentais toujours pas à ma place. J'avais passé les premiers jours enfermée dans mon petit appartement jusqu'à que le Hokage me convoque. Je m'étais donc rendue dans son bureau en évitant de traîner dans les rues. Le regard des gens de ce village m'insupportait. Ils me dévisageaient et je pouvais entendre leurs chuchotements. Ils me haïssaient tous. Je ne comprenais vraiment pas ce que je faisais là.Tsunade m'avais demandé de venir pour discuter. Kakashi était présent dans un coin de la pièce mais je l'ignora simplement. Sans y faire attention, elle commença par me parler de mon intégration dans le village. D'après elle, il serait important que je passe mes examens pour monter en grades. Ainsi, je montrerais à tous mon envie et mes efforts pour faire parti du village.
Je n'étais pas convaincu que cela suffise mais je n'avais rien de mieux à faire de toute manière.
Pour passer guenin, il ne m'a fallu que trois jours. J'avais déjà les compétences nécessaires et la théorie n'était pas compliquée avec toute l'expérience que j'avais mais il avait quand même fallu revoir quelques bases.
Pour celui de chunin, je n'eu aucune peine non plus même si c'était un peu différent d'un examen traditionnel puisque je n'avais pas d'équipe.
Mais cela m'avait permis de rattraper les ninjas de la classe de Naruto. Même si cela n'avait pas grande importance puisque aucun d'entre eux n'était revenu m'adresser la parole. Eux aussi m'ignoraient...
Pour mes examens, c'était toujours Kakashi qui m'entraînait et jugeait mes aptitudes. Nos échanges ce limitaient au nécessaire et dès que j'avais terminé, je rentrais me cacher chez moi. Mais ce jour là ce fut différent, j'étais à nouveau convoquée par le Hokage.
- Que me voulez vous encore ? Lui demandais je, nerveuse. J'ai fait ce que vous vouliez, d'ici peu je serais Jonin et pourtant...
Elle me coupa la parole et m'incita à écouter ce qu'elle avait à dire.
- Sky, je suis bien consciente de ta bonne foi et de ton implication et c'est justement pour cela que j'ai le plaisir de t'offrir le bandeau frontal de Konoha.
Elle me tendu l'objet, toute souriante, mais je ne pu le prendre. Accepter ce cadeau reviendrais à accepter de faire partie du pays du feu à nouveau et de prêter allégeance au village caché de la feuille. Donc plus de liberté.
Même si je n'en ai déjà plus vraiment...
Je ne su quoi lui répondre et sans vraiment réfléchir, je sorti précipitamment de la pièce. Je traversa la rue principale d'un pas rapide mais le regard des passants sur moi me mirent dans tous mes états et la colère monta en moi en les voyant parler à mon sujet. J'étais sur le point de perdre le contrôle quand une main vint se poser sur mon épaule.
- Ce n'est ni le lieu, ni le moment pour ça.
C'était Kakashi, je reconnu sa voix, il se tenait derrière moi et son contact me calma un instant avant que mon regard ne s'assombrisse à nouveau. Je dégagea sa main et me retourna face à lui.
- Ne me touche pas, tu me détestes autant que tous ces gens, ne fait pas semblant. Lui hurlais-je avant de partir en courant pour me réfugier dans une petite ruelle isolée alors que tout le monde nous regardait.
Je m'assis contre le mur d'un bâtiment et ramena mes genoux à moi avant de cacher mon visage pour pleurer. Ce village était bien pire que toutes les autres prisons que j'avais connu. En plus d'être seule, je devrais passer le reste de mes jours à traverser ses rues sous leurs regard de haines et de peur. Ce destin me paraissait bien pire que ce que j'imaginais. Malgré mes efforts durant des semaines, rien n'avait changé. Même les quelques amis que je m'étais fait auparavant ne m'adressaient toujours pas la parole.
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L'âme Sœur D'un Démon ( Kakashi X Reader )
FanficAprès avoir voyagé durant des années aux quatre coins du monde, me revoilà enfin à Konoha. En me baladant dans les rues, je ne reconnu aucun de ses habitants et personne ne semblait se souvenir de moi non plus. C'était une chance à saisir, la promes...