𝐍𝐎𝐒 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐍𝐄𝐄𝐒 / thomato

𝐊𝐀𝐌𝐈𝐒𝐀𝐓𝐎 𝐀𝐘𝐀𝐓𝐎

𝐊𝐀𝐌𝐈𝐒𝐀𝐓𝐎 𝐀𝐘𝐀𝐓𝐎 était perdu dans les méandres de son propre esprit.

Tout était noir, tout était sombre. Était-il mort ? Il ne savait pas combien de temps s'était écoulé depuis qu'il errait ici. Il soupira tristement. Je veux rentrer chez moi. N'importe où, mais pas ici.

Alors que tout semblait perdu, il remarqua une lumière familière et chaleureuse. Est-ce que je dois y aller ? Est-ce un piège ? Pourtant, mon cœur me hurle d'y aller...

Il était méfiant mais ses pas le guidèrent tout seuls jusqu'à la lumière. Un ange, peut être ? Ayato tendit la main pour l'attraper et se sentit transporté. Mon ange.

Thomas s'était penché pour déposer ses lèvres sur celles du bleuté.

" Mon amour .. Pardonne-moi. Je n'ai pas été là quand il le fallait. "

Son cœur se serra à la vue de celui qu'il aimait dans cet état la. Ayato ouvrit les yeux.

" Thomas... C'est toi ? Est ce que je suis mort ? "

Il ria doucement, son front collé au sien.

"-  Non.
- Alors c'est un rêve c'est ça ? "

Il lui caressa les cheveux doucement

" - Oui.
- Si seulement tout ceci était faux.. Est ce que je t'ai vraiment blessé ou c'était un horrible cauchemar ... ? "

Thomas l'embrassa à nouveau.

" N'y pense plus."

Ayato se laissa faire.

" Thomas... Je t'aime. Même si ce  qui se passe n'est pas réel... Je te demande pardon. Je t'expliquerai tout quand tu le voudras. Je t'en fais la promesse.  "

Le blond-roux rougissa.

" Dort maintenant. "

Il hocha la tête et ferma les yeux, se plongeant dans les bras de Morphée.

Le coeur serré, le blond-roux se leva. Je suis désolé. Je crois que je ne suis pas encore prêt. Mais moi aussi , je te fais une promesse. Je reviendrais. Je reviendrais , je t'écouterais et je te pardonnerais. Mais pas maintenant, je n'y arrive pas. Je suis désolé. Je suis encore trop faible. C'est au-dessus de mes forces. Même si je t'aime de tout mon cœur.

Il s'éloigna sans un bruit, les larmes aux yeux.

" Tu es réveillé. "

Lorsqu'il ouvrit enfin les yeux, Ayato vit à son chevet Sara , qui évitait soigneusement son regard, ainsi que Kokomi, une immense gratitude et un respect nouveau dans son regard de biche.

" Je ne suis pas mort. "

La prêtresse secoua la tête.

" Non. Je ne t'aurais jamais laissé partir sans avoir pu te remercier. "

Elle s'inclina devant lui.

" Merci. Merci du fond du coeur , Ayato Kamisato. Je te suis pour toujours redevable. Grâce à ton courage, je suis en vie. "

Il lui souria faiblement, mais avait l'air surpris. Tout ses muscles étaient engourdis mais quelque chose le préoccupait.

" Je ne comprends pas trop , mais derien. Par contre c'est moi ou la chambre a rapetissée...? "