「 épisode spécial - mori (2) 」

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nda - le lapin dans Alice au Pays des Merveilles répète « en retard, je suis en retard » mais moi aujourd'hui je peux fièrement m'écrier « à l'heure, je suis à l'heure » /j

blague à part, nous sommes toujours sur le même épisode spécial, deuxième partie : suite et fin du point de vue de notre mafieux (presque) préféré et de sa destinée plutôt funeste (il n'est pas le seul, il faut bien le dire). à quoi Mori pensait-il à la toute fin, je vous laisse le découvrir ;)

le prochain chapitre ne sortira PAS dans deux semaines, parce que je serais en break annuel de Wattpad - même si, cette année, j'y ai déjà investi beaucoup moins de temps au profit de mes cours, vous savez (peut-être) que j'ai l'habitude de disparaître complètement pendant au moins deux semaines pour me reposer un peu loin de cette appli 🤙🏻
je lirais et répondrais à vos messages à mon retour en août, et je publierais probablement le bonus suivant le 6 août ;)

(spoiler alert: je vais publier bien d'autres choses en août, mais c'est une autre histoire - littéralement /hj)

bonne lecture! ah, et la prochaine sera Kôyô ;))

spécial, penser à soi-même (et à ce qui importe)

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spécial, penser à soi-même
(et à ce qui importe)
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Le roulis régulier du train semblait avoir quelque chose d'apaisant : malgré l'hystérie première des passagers qui s'étaient rués à nouveau dans les wagons de première classe après leur tentative avortée d'échapper à l'enfer des zombies de leur train, le calme était finalement revenu dans le moyen de transports. Ils étaient de moins en moins nombreux, et ils étaient ainsi désormais amassés dans un seul wagon, le premier des trois et le plus éloigné des zombies.

Karma n'était toujours nulle part en vue ― Mori en déduisit donc qu'il était vraisemblablement aussi zombifié que les passagers du reste des wagons. Il supposait que c'était regrettable, mais il préférait qu'il en soit ainsi ; aussi insensible que cela semble, le parrain se réjouissait d'être encore en vie, lui.

Dans ces situations, penser aux autres était semblable à s'attacher un boulet de canon à la jambe. Cela ne faisait que ralentir inutilement et augmenter les chances de périr.

Ôgai sentait toujours sur lui le regard accusateur du professeur dont il ignorait le nom, vraisemblablement pour lui reprocher de ne pas avoir attendu ses pauvres élèves plus longtemps. Il pouvait le mépriser s'il le voulait, le parrain était largement au-dessus de cela et n'éprouvait aucun remord. Sa décision était la plus rationnelle et avait sauvé des dizaines de personnes.

Sans avoir le désir d'être un héros, Mori était satisfait de ce qu'il avait accompli.

Le silence était de rigueur entre les passagers ; la plupart étaient de toute manière seuls ― ou avaient été tragiquement séparés de celle ou celui qui les accompagnait ― et préféraient essayer de communiquer avec l'extérieur. Les réseaux sociaux et journaux en ligne fonctionnaient au ralenti ; rares étaient les réponses que l'on obtenait lorsqu'on appelait ses proches ou essayait de les contacter par messages.

NOIRES SONT LES CENDRES - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant