NOIRES SONT LES CENDRES - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂

「 final 」

nda - oui, je sais, même l'épilogue je l'aurais posté en retard alors qu'il est bien plus court que les autres- cette histoire aura été marquée jusqu'au bout par le retard de publication, et j'en suis désolée.

la bonne nouvelle cependant, c'est que je suis en vacances demain midi 💃🏻 les premières vraies depuis le début de l'année, enfin. je vais donc pouvoir reprendre un rythme d'écriture, de relecture et de publication normal, et je l'espère pouvoir recommencer à poster régulièrement mes ffs... et de nouvelles histoires aussi !

ceci étant dit voici la dernière partie de cette histoire, avant les bonus. le premier sortira dans deux semaines et sera sur Mori alors stay turned si vous voulez savoir pourquoi ce cher mafieux a été aussi loin pour s'en sortir...

bonne lecture !

final, arriver au bout des épreuves
(à Yokohama)

La jeune femme n'en pouvait plus du bruit assourdissant des baraquements dans lesquels ils étaient tous entassés.

Ils.

Les survivants.

La population saine.

Ceux qui étaient parvenus à rejoindre Yokohama sans périr au passage, mordus par ces créatures nommées zombies qui les avaient attaqués sans crier gare.

Ichiyô elle-même se savait chanceuse. Elle avait été dépêchée sur les lieux où tout avait commencé, dans ce petit village perdu au milieu du Japon pourtant sans histoires.

On murmurait que le patient zéro venait de là. Le premier contaminé, qui avait ensuite mordu tous les habitants et créé toute cette situation catastrophique.

La jeune femme avait quitté le village le jour où tout avait commencé ― écoeurée par l'attitude ceux qui avaient abattu la biche sous ses yeux. Apparemment, par la suite, ils n'avaient pas retrouvé l'animal et l'avaient accusée d'avoir enterré son corps avant qu'ils ne puissent récupérer sa peau ; c'était un des caméramen qui lui avait expliqué ceci un peu plus tard, lorsqu'il l'avait rejoint dans un hôtel loué dans la grande ville la plus proche.

Ils étaient partis à sa recherche, et n'étaient jamais revenus autrement que complètement zombifiés.

Ichiyô ignorait ce qu'il s'était produit. Son équipe de tournage avait été en partie décimée par cette attaque ; seule elle et le caméraman s'en était sortis, parce qu'ils avaient refusé de rester dans le village confiné, même s'ils auraient bénéficié de la protection des militaires. Séjourner dans une tente trop petite collée à leur équipe, très peu pour eux ― et cette façon de penser un peu trop citadine les avait sauvés.

Après, cela avait été le chaos.

Partout au Japon, des cas avaient commencé à apparaître et en quelques heures à peine, le pays tout entier avait plongé dans les flammes. A bord de la camionnette qu'ils utilisaient pour transporter le matériel, Ichiyô et son collègue ― Michizô, elle devait arrêter de l'appeler autrement que par son nom tout de même ― étaient parvenus à rejoindre la métropole avant que celle-ci ne se referme complètement sur elle-même.