nda - il y aura encore un bonus après celui-ci, puis ce sera la fin 🤞🏻 pile pour la rentrée hm hm le timing est involontaire pour le coup mais c'est plutôt une bonne chose!
j'espère que vous allez bien sinon et que vos vacances, si vous en avez eu, se sont bien passées!
la suite le 04 septembre exceptionnellement!
épisode spécial, sortir de chez soi
(et de sa zone de confort)
.Il y avait trop de monde et Katai regrettait déjà d'être monté dans ce train. Cela ne lui ressemblait pas d'ailleurs : comme toujours lorsqu'il commettait des choses aussi insensées, c'était la faute de Doppo. Souvent, trop souvent, le jeune homme se demandait comment son petit ami le convainquait aussi bien de quitter le confort de leur appartement, voire ― pire encore ! ― de partir en voyage avec lui.
Inconcevable pour quelqu'un comme Katai qui ne se voyait pas survivre plus de dix minutes perdu au milieu d'une foule d'inconnus.
Et pourtant, c'était bien là qu'il se trouvait.
On aurait presque pu appeler cela de la sorcellerie.
Ses malheurs avaient commencé deux jours plus tôt, lorsque Doppo était rentré du travail particulièrement épuisé. Il n'avait pas été à la maison les dernières soixante-douze heures ― les inconvénients de travailler dans une compagnie ferroviaire en tant que contrôleur et personnel de bord ― et le jeune informaticien indépendant avait tout de suite pressenti que son compagnon atteignait ses limites. Il avait un instinct pour cela ; ou alors, simplement un peu de bon sens ― même lors de ses jours de repos, le blond n'arrêtait pas, enchaînant les activités auprès de leurs amis ou de sa famille pour leur venir en aide. Son petit ami était inarrêtable et trop gentil, et il ne disait jamais non à tous ceux qui venaient lui demander un service.
Katai comprenait le sentiment ― lui aussi disait rarement non ― mais, à la différence du blond, il sortait si peu qu'on avait rarement le temps de lui demander quoi que ce soit. Son travail d'informaticien indépendant lui prenait de toute manière la majorité de son temps et le contraignait à rester chez lui pendant de longues durées, ce qui n'était pas pour lui déplaire en toute honnêteté.
Mais voilà ― Doppo lui avait paru soudainement très las, épuisé par tout ce qu'il devait faire : et Katai, trop bon lui aussi sans doute, lui avait suggéré de prendre quelques congés. Au moins pourraient-ils passer un peu de temps ensemble chez eux, songeait-il ; même s'il savait également qu'il s'exposait à des reproches sans fin digne d'une seconde mère (ce que Kunikida était pour ainsi dire pour lui, il fallait bien l'admettre) quant à sa manière de travailler et de vivre.
Malheureusement, son compagnon avait déjà promis à un très bon collègue à lui de le remplacer sur un train bondé qui se rendait à Yokohama deux jours plus tard ― et il ne souhaitait pas s'absenter trop longtemps, même s'il admettait que des vacances lui feraient le plus grand bien. Le compromis auquel ils étaient arrivés : Katai voyageait à bord du même train que celui où il effectuerait son dernier service, et ils passeraient tous les deux quelques jours en ville avant de repartir dans leur campagne tranquille ― littéralement, puisqu'ils habitaient au milieu de nulle part, entourés de vaches et de champs, un coin paisible loin de tous où l'informaticien avait tout de même fait installer le meilleur débit possible pour son travail.
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NOIRES SONT LES CENDRES - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂
Fiksi Penggemar─ (🥂) ❝ ILS NE SONT QUE DES HOMMES MORTELS : COMMENT NE PAS EN PRENDRE CONSCIENCE DEVANT LES CORPS QUI S'AMONCELLENT ? ❞ Si on avait dit aux passagers du train Asama 513 que leur voyage paisible se transformerait en film d'horreur digne de leurs p...