「 épisode trois 」

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nda — il y a deux jours, j'ai rêvé que j'étais moi aussi dans une apocalypse zombie. conclusion : non seulement je ne survivrais pas longtemps si c'était vraiment le cas mais en plus je suis championne dans la catégorie 'mort stupide qui aurait pu être évitée si j'avais réfléchi'.

dommage.

sinon ! moins de changements majeurs pour cette partie mais j'ai tout de même changé quelques passages qui étaient un peu étranges ou incomplets. ceux qui connaissent la première version remarqueront aussi qu'on est arrivé au même stade (pas tout à fait mais la scène finale va changer) donc les chapitres à venir seront nouveaux et répondront aux questions qui persistent depuis novembre (enfin!)

le prochain chapitre sortira le 19 février :) bonne lecture!

chapitre trois, courir sans se retourner(ce serait voir les morts)

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chapitre trois, courir sans se retourner
(ce serait voir les morts)

La gare n'était plus très loin. Osamu pouvait apercevoir, depuis le siège côté fenêtre qu'il s'était octroyé en tant que sauveur provisoire de la situation, les bâtiments indiquant qu'ils s'apprêtaient à quitter la campagne pour entrer dans une ville moderne. Il en déduisit qu'il s'agissait de Nagoya à l'horizon. Des volutes de fumée s'élevaient vraisemblablement de certaines rues, et le brun se demanda s'ils allaient réellement être en sécurité en descendant ici. A en juger par les informations qu'il avait glanées en espionnant les conversations et les réseaux sociaux, Yokohama était la seule ville considérée comme ville saine présentement. Mais d'autres s'étaient refermées sur elles-mêmes, rendant impossible de savoir comment était la situation en leur sein.

Même si tout le monde avait insisté pour descendre du train avant, le lycéen ignorait si c'était la meilleure chose à faire. Sa voix seule n'avait plus d'importance cependant ― il l'avait vu quand il avait essayé de parler à ce médecin qui avait fait changer le conducteur d'avis. Celui-ci l'avait considéré dédaigneusement, lui faisant clairement comprendre qu'il se fichait de ce qu'il pensait même s'il les avait bien aidés plus tôt en calmant les zombies.

(Dazai ne l'aimait pas, et pas uniquement pour cela. Ce type avait une aura qui lui rappelait celle de Fyodor, et la sienne. Une aura qui n'était pas de bon présage, et il était le mieux placé pour le dire.)

Penser à son camarade de classe le fit se souvenir qu'il n'avait toujours pas de nouvelles de lui depuis qu'il était tombé sur les zombies et qu'il s'était retranché dans les wagons de première classe pour leur échapper avec de nombreux autres passagers. Il avait passé en revue les trois wagons, en vain ― aucun de ses camarades de classe ne s'y trouvait.

Il ne tombait néanmoins pas dans la paranoïa et la panique ; rien n'indiquait que tous les passagers qui n'étaient pas ici étaient morts ou zombifiés. Après tout, se cacher dans un wagon et attendre sans faire trop de bruit, tout le monde était capable de le faire, et ils n'avaient aucun contact avec les wagons de queue. De plus, Fyodor était loin d'être stupide ― même si cela lui coûtait de l'admettre ― et pouvait sans nul doute arriver aux mêmes conclusions que lui rapidement. Il était donc probable qu'au moins une partie de son groupe se trouvait dans d'autres wagons, bien en sécurité aussi.

NOIRES SONT LES CENDRES - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant