nda - c'est presque plus drôle de finir une fanfiction dont quasi tous les chapitres ont été postés en retard en postant le dernier tout aussi en retard.
(non en vrai c'était pas voulu mais j'ai un peu trop profité de la fin de mes vacances et la rentrée m'est tombée dessus soudainement donc j'ai eu très peu de temps pour relire)parlant de rentrées j'espère que les vôtres se sont bien passées, que vos classes sont supportables et que vos emplois du temps sont meilleurs que le mien la semaine dernière (non, vraiment, je préfère ne pas vous en parler - ce fut pire que ce dont je parlais dans une nda de NEC).
je n'en dis pas trop, je parle encore dans la partie suivante, donc je vous laisse découvrir le dernier bonus ! bonne lecture <3
épisode spécial, se retrouver sans la même ville
(et dans le même bâteau)
.« Excusez-moi, savez-vous ce qu'il se passe ? »
Fuku croisa les bras sur sa poitrine tout en interpellant l'infirmière qui venait de passer à toute allure devant son mari et elle. Des cris résonnaient à l'intérieur de l'hôpital depuis un moment déjà, vraisemblablement depuis les étages inférieurs, et cela finissait par l'ennuyer. Elle avait passé un certain nombre d'heures ici ces dernières semaines, au chevet de son époux malade, et elle avait eu tout le loisir de découvrir que les hôpitaux ne sont jamais silencieux ; pour autant, ces cris-là duraient depuis un moment et elle finissait par se demander de quoi souffrait le pauvre malheureux qui s'égosillait de la sorte.
« Nous avons admis plusieurs patients blessés dans un accident de la route, lui expliqua posément l'infirmière comme si de rien n'était. Navrée pour le dérangement occasionné. Ils sont en train d'être pris en charge par les médecins, je vous assure qu'ils iront mieux dans quelques instants une fois leur diagnostic effectué. »
Et une fois la dose de morphine suffisante pour les sonner, songea Fuku qui avait appris beaucoup de choses en observant les compagnons d'infortune de son époux avec qui il partageait sa chambre.
Laissant échapper un profond soupir, la femme aux cheveux noirs rejoignit son époux qui était encore endormi et observa la ville paisible de Yokohama par la fenêtre à côté de laquelle ils avaient la chance d'être. Au loin, elle pouvait presque deviner ― surtout parce qu'elle savait qu'elle se trouvait là ― la gare par laquelle Ryu et Gin allaient arriver un peu plus tard. Elle leur avait donné l'adresse de l'hôpital afin qu'ils puissent s'y rendre dès le train arrivé ; il y avait un bus direct qui permettait de rallier les deux endroits, relativement rapidement de surcroît.
Elle espérait qu'ils repartiraient ensuite tous les quatre, avec son mari, mais elle savait que les médecins n'étaient pas optimistes.
Puisque celui-ci était encore assoupi, elle décida de descendre au rez-de-chaussée aller se chercher un café dans la petite cafétéria qui n'en avait que le nom ― c'était pour ainsi dire un comptoir avec des boissons hors de prix et trois misérables tables installées dans un coin ― passant par la même occasion devant les urgences d'où provenaient en effet les cris qu'elle entendait depuis un moment.
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NOIRES SONT LES CENDRES - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂
Hayran Kurgu─ (🥂) ❝ ILS NE SONT QUE DES HOMMES MORTELS : COMMENT NE PAS EN PRENDRE CONSCIENCE DEVANT LES CORPS QUI S'AMONCELLENT ? ❞ Si on avait dit aux passagers du train Asama 513 que leur voyage paisible se transformerait en film d'horreur digne de leurs p...