Chapitre 4 °

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PDV CHAN

Alors que je me réveillais, je vis que Soonyoung était encore tombé de son lit en dormant. Je me levais et allais le secouer pour le réveiller.

- Hmmm... Encore 10 min... grogna-t-il.

Je le laissais là, il finirait bien par se lever tout seul, Junhui, lui était déjà parti.

J'arrivais dans le salon et je voyais tout mes hyungs déjà présent autour de la table. Leurs têtes se tournèrent vers moi, Seungcheol me dit:

- Ah, te voilà on t'attendait, où est Soonyoung ?

- Il s'est rendormi.

- Encore ? Mais il ne fait que ça ! s'exclama Jihoon.

- Bon, on fera sans lui.
Woosung m'a prévenu que des militaires allaient passer pour noter nos noms.

- Pourquoi ? Ça leur sert à quoi ? j'interrogeais.

- En prenant nos noms on ne pourra pas se défiler, on est obligés de se battre et ils pourront faire des groupes en nous répertoriant.

Alors que je m'installais à table pour prendre mon petit déjeuner, Seungkwan demanda :

- Qu'est ce qu'on va faire ce matin ? On peut toujours s'entraîner même si Jihoon est blessé ?

- On ne fait rien, on ne sait pas quand ils passeront alors on les attend, répondit le leader.

Nous finissions de manger tranquillement. Je tournais la tête et je vis Soonyoung arriver en se frottant les yeux avec ses mains. Il essaya de s'installer à côté de moi mas, mal réveillé, il loupa la chaise et tomba sur le sol.

Alors que j'essayais de me retenir de rire je m'assurais qu'il ne s'était pas fait mal.
Soudain, on entendit toquer à la porte et Jeonghan se dirigea vers celle ci.

- Bonjour pouvons nous rentrer ? dit une voix grave.

- Allez y.

Deux soldats pénétrèrent dans la pièce et se dirigèrent vers nous, ils posèrent une feuille sur la table et nous dirent :

- Ceux qui peuvent combattre et qui on fait leur service, dites nous vos noms.

- Nous pouvons tous nous battre sauf Lee Jihoon qui s'est blessé et qui le restera pendant au moins trois semaines, intervint Seungcheol.

- Minghao et moi sommes chinois, nous ne sommes donc pas obligés de participer à la guerre ? demanda Jun.

- En effet. Mais si vous voulez vous êtes les bienvenus. Ce serait comme du bénévolat.

Après s'être consultés, les deux chinois revinrent et partagèrent leur décision :

- Nous allons participer.

Après avoir noté nos noms sur leur feuille, ils partirent. Je les regardais, ce simple bout de papier venait de m'enlever ma liberté pour longtemps.

L'après midi ×××××××××××

Le manager vint nous chercher et nous emmena à l'agence. Bien que celle ci soit quasiment entièrement détruite, les pompiers avaient réussi à retrouver des affaires et il voulait que nous identifions si certaines étaient à nous.

Parmi les sacs présents devant nous, j'en reconnu un. Mon sac de sport ! Ça faisait trois mois que je l'avais perdu, je ne comprenais comment il avait pu réapparaître comme ça.

Je l'ouvrais mais aucune des affaires ne m'appartenaient. Je les enlevais et en dessous d'eux je découvrais un couteau, un pistolet et une petite boîte avec une lettre sur le dessus. J'étais choqué, peut être que ce n'était pas mon sac finalement. Je cherchais une étiquette qui pourrait m'indiquer à qui il appartient et je trouvais enfin ce que je cherchais.

Sur l'étiquette il y avait écrit : Lee Chan.
Il m'appartenait réellement.

Mais alors comment se fait il que mes affaires aient disparues, remplacées par des armes ?

Je fixais la boîte que j'avais abandonnée quelques minutes plus tôt et je me décidais à ouvrir la lettre.

« À toi qui vient de trouver cette lettre, tout d'abord je te remercie car grâce à toi mon plan va pouvoir être mis à exécution. Ensuite dans cette boîte se trouve un objet qui te sera certainement utile à toi et aux gens autour de toi à cet instant. Ça m'étonnerait que nous nous croisons un jour. Je ne peux que te remercier d'avoir été mon cobaye.
APC »

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HEY!

Je me demandais juste une chose.
Est ce que cette histoire va empirer encore plus votre vision de la Corée du Nord ?

J'y ai beaucoup réfléchi mais finalement j'ai abandonné mes réflexions, ça me donnait mal à la tête.

A+ !

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