entre Haine, Jalousie et Amour [OS jegulus]

Regulus et James #2

J'ai le plaisir d'ENFIN vous présenter la suite de "Le loup et le corbeau" qui j'espère, vous attendiez avec impatience !
/!\ Sinon petite info que j'ai omise dans le premier volet, dans ce two-shot Voldemort et tout ce qui s'en suit n'existe pas, mais bon vous verrez à la lecture.

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La villa que possédait la famille Black, tout près de Vérone, était tout simplement magnifique. Taillée proprement dans la roche claire, la demeure semblait être entouré d'un halo de lumière constant. Les colonnes qui entouraient la porte d'entrée et les fenêtres donnaient un semblant de grandeur, tout en la rendant assez imposante. À l'intérieur, on pouvait voir toute sorte de choses, comme de magnifiques tapis ramenés d'Orient, ou encore des tableaux somptueux, d'artistes en tous genre.
Regulus s'y plaisait beaucoup. Ici l'air frais de février paraissait plus doux, comparer à son Angleterre natale.
Avec sa famille, ils ne venaient que très rarement jusqu'ici, sa mère préférant toujours leur manoir à Hambourg qu'elle trouvait plus proche de chez eux, avec un climat plus similaire à la Grande Bretagne. Seulement, en se promenant dans les diverses pièces de la villa, des souvenirs enfouis profondément dans la mémoire de Regulus lui étaient revenus en mémoire. Des souvenirs avec son grand frère, Sirius. Des souvenirs qu'il préférerait oublier, trop douloureux, pas encore cicatrisés.

Son ami Evan lui tenait compagnie et le divertissait, avec ses grotesques sauts d'humeur. Depuis la soirée chez les Zabini, ce dernier ne faisait que de se plaindre au sujet d'Apolline, qui n'avait pas cherché à prendre des nouvelles d'Evan depuis. Après quelques jours, quand son chagrin fut enfin passé, il trouva le moyen de s'énerver contre Bartemius, un ami commun à eux, qui n'avait pas cherché à les rejoindre. Puis contre son père, qui prennait apparemment du bon temps sur une île Grecque, sans lui.

Même si les jérémiades incessantes de Rosier étaient insoutenables, Regulus ne pouvait se permettre de lui dire. Tout d'abord car Evan se vexerait pour sûr, et ensuite car ses lamentations enfantines lui permettaient de ne pas trop penser à l'héritier Potter.

Potter. L'homme qui hantait ses jours, comme ses nuits, avec toujours une malice plus prononcé que la dernière fois.
Regulus n'avait jamais aimé de femmes. Il y avait bien sa meilleure Pandora, avec qui il était sorti quelques jours avant de se rendre compte de son erreur. Mais avant ce bal, il n'avait jamais ressenti d'émotions d'une telle intensité. Seulement, comme son père, Regulus savait très bien faire l'aveugle, il l'avait appris à ses dépens au milieu de sa famille.
Selon lui, il devait son comportement à un abus d'alcool plus que certain, pour ne pas avoir reconnu ce Stupide Potter, et à l'envie plus que pressente de perdre sa virginité.
Car il était essentiellement question de cela, sa première fois. Cette fameuse première fois, que sa mère l'étranglerait si elle savait avec qui son fils avait partagé son lit. L'héritier Black se souvenait de chaques détails de cette nuit, de toutes les sensations qu'il avait éprouvé à ce moment-là ; et quand certains soirs, il se réveillait haletant avec les joues rouges, il ne pouvait se défaire de l'image de leurs corps qui s'étreignaient dans l'obscurité. Cette nuit le hantait, par le souvenir de l'odeur du corps de Potter et le son roque que formaient les gémissements de ce dernier.

Ce soir-là, il était tard et le soleil était déjà couché depuis longtemps dans le ciel brumeux de février. Le jeune Rosier dormait déjà dans sa chambre, alors que de son côté Regulus était toujours tourmenté par ses souvenirs. Il essayait de lire un livre pour se défaire d'eux, mais il n'y pouvait rien.
Quand soudain, un petit bruit contre sa fenêtre le sorti de sa rêverie. Il posa le livre sur sa table de nuit, aux aguets. Le faible crissement se répéta, un peu plus fort cette fois et Regulus pris sa baguette en main, avant de s'avancer vers la fenêtre. Il tira les rideaux de flanelle et fixa pendant de longues minutes la vitre qui donnait sur l'obscurité total. Puis le bruit se répéta encore, et cette fois-ci Regulus le vit.
Potter. Cet imbécile se tenait droit sous sa fenêtre et avec quelques cailloux dans sa main, qu'il s'amusait à jeter contre sa fenêtre. Regulus voulut prendre la fuite, mais James dût le voir, car il fit un vif geste de la main dans sa direction.