entre Haine, Jalousie et Amour [OS jegulus]

Les traîtres sont des martyrs manqués

Dans cet os, je vous présente une réécriture de mon tout premier os "Les traîtres". Les plus anciens lecteurs verront sans doute duquel je parle. Cette nouvelle version sera un peu éloigné de mon premier jet, donc j'espère qu'elle vous plaira ! Sinon, je vous souhaite une bonne lecture !

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Les cris résonnaient dans la vielle bâtisse, allant jusqu'à faire trembler les murs. Si la famille Black était habituée aux disputes houleuses entre Sirius et sa mère, Regulus n'en avait jamais vu une d'une telle ampleur. Sirius criait à plein poumons sur Walburga, tandis que cette dernière le jaugeait avec une fureur noire.
Rentré depuis seulement deux semaines, les cris impétueux de Sirius étaient assez récurant au 12 Square Grimmaurd. Cependant, cette fois-ci le sujet était beaucoup plus important aux yeux du Gryffondor. Lui qui avait laissé son petit frère à l'abandon depuis tant d'années, le défendait avec ferveur, refusant que son cadet prenne la marque seulement pour faire plaisir à leurs parents.

— Tu ne comprends pas ! s'égosillé Walburga.

— C'est vous qui ne comprenez pas ! répliqua Sirius. Pourquoi faire payer Regulus, par ma faute ?

— Tu nous as trahi Sirius ! Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !

— Trahi !? répéta-t-il, sa voix montant horriblement dans les aigus. Qu'est-ce que j'ai fait pour être considéré comme un traître ? Je suis-

— En allant à Gryffondor ! le coupa sa mère. Tu nous as trahi en allant à Gryffondor et en t'affiliant à des sang-de-bourbe et des traîtres à leur sang !

Assis en bout de table depuis le début des hostilités, Orion observait méticuleusement les deux Blaick qui se faisaient face. Il se leva de son siège, pour intervenir, mais son fils ne lui laissa pas l'opportunité de dire quoique ce soit, qu'il renchérissait déjà :

— Est-ce que vous avez pensé une seule seconde à moi, mère ? Moi qui ne connaissais personne, j'étais livré à moi-même ! J'ai était traîné dans la boue par mes propres parents, comme un traître !

Le silence tomba dans la grande salle de banquet, tandis que Regulus se faisait tout petit sur sa chaise. De son côté, Sirius semblait essoufflé, tellement il avait hurlé. Il regardait sa mère avec une déception immense, bien dissimulée derrière une colère sans pareil, près à répliquer avec véhémence au moindre mot qu'elle prononcerait. Son père le fixait, conscient que l'accalmie serait de courte durée entre Walburga et Sirius.
Sachant très bien que ses paroles n'avaient pas résolu ses parents, mais les avait seulement calmaient pour quelques minutes, il se rappela d'une chose que lui avait dit son père il y a longtemps. Il se tourna donc vers celui-ci, le regardant avec amertume, sachant déjà les mots qu'il allait dire et s'exclama simplement :

— Les Black n'ont pas de maître.

À ces mots, ses parents et son frère le regardèrent avec stupéfaction, ne s'attendant pas du tout à ce que Sirius se souvienne de cela. Mr Black qui n'avait rien dit jusque-là, regarda son fils aîné avec une certaine fierté et lui sourit faiblement. Bien que Sirius aurait préféré que cette vue ne lui face rien, le regard fier de son père, lui procura un plaisir qu'il pensait disparu à tout jamais.

— Je suis heureux de voir que tu n'as pas oublié tous ce que je t'ai enseigné, mon fils, s'exclama Orion.

Après ça, plus personne n'osa dire un mot. Orion se rassit à sa place, continuant à prendre son dîner, tandis que le regard de Regulus passait frénétiquement de sa mère à son frère, encore au aguets d'une querelle potentielle. Walburga affichait une mine maussade, dissimulant toujours ce qu'elle pensait derrière cette fierté mal placée dont elle avait le secret.
Tandis que tout le monde s'installait à table, comme si la dispute avait été oublié ; Sirius, lui restait debout, regardant avec défi toute la tablée. Walburga leva un sourcil interrogateur, sentant déjà la tempête arriver au loin. Sirius posa son regard son son cadet, une lueur indescriptible dans ses prunelles, faisant frissonner Regulus. Alors que la tension entre les deux frères semblait à son comble, le plus vieux quitta la salle de banquet et après un instant où on l'entendit grimper quatre à quatre les escaliers, Sirius referma la porte de sa chambre avec fracas.
Immédiatement, l'ambiance en bas devenue horriblement lourde et Orion attendait avec désolation le moment où sa femme exploserait de colère. Mais avant que Mrs Black puisse exprimer sa rage, Regulus la coupa :